Aluminium = poison !!!

CF  Eliane Serre

L’ALUMINIUM, CE MÉTAL QUI NOUS EMPOISONNE

Écrit par J.Maherou, S. Norest & L.Ferrer Créé le jeudi 11 octobre 2012 14:47

aluminium

L’aluminium est un métal naturellement présent dans la croûte terrestre. Nous y sommes donc naturellement exposés via l’air, l’eau, la terre et les roches. Egalement utilisé en industrie, il se retrouve ainsi dans nos aliments, nos cosmétiques, et même plus surprenant, dans nos vaccins ! Pourtant l’aluminium n’apporte rien à notre organisme. Au contraire, certains scientifiques le mettent en cause dans certaines pathologies. Alors que sait-on de la toxicité de l’aluminium et où se cache-il ? L’ASEF vous dit tout                                                                              sur ce polluant omniprésent.

 

Où se cache-t-il ?

 

Dans l’alimentation

Etant présent dans notre environnement, l’aluminium se retrouve naturellement dans notre alimentation, en très faibles quantités. Pratiquement toutes les denrées alimentaires contiennent naturellement de l’aluminium même si certaines en contiennent plus que d’autres. C’est notamment le cas du pain, du basilic, du cacao, du thé et des légumes, en particulier les épinards. Mais les aliments peuvent contenir des quantités d’aluminium plus importantes en raison de l’ajout d’additifs alimentaires ou de la contamination par les emballages et ustensiles de cuisine contenant ce métal. Résultat : l'ingestion d'aliments constitue 95% de nos apports quotidiens en aluminium.

 

Les ustensiles de cuisine

ustensiles de cuisineL’aluminium est très utilisé dans les ustensiles car c’est un élément léger et un très bon conducteur de chaleur et d’électricité. Mais, la chaleur facilitant la libération du métal, lors de la cuisson, l’aluminium peut migrer vers les aliments et ainsi les contaminer, d’autant plus s’il s’agit d’aliments acides. En effet, en milieu acide, l’aluminium est présent sous une forme soluble, ce qui facilite sa migration. Ainsi, à titre d’exemple, 100 g de tomates peuvent renfermer 6,5 mg d'aluminium après avoir été cuits et conservés pendant toute une nuit dans un récipient en aluminium. Après cuisson, 100 g de rhubarbe et d'abricots peuvent en contenir respectivement 4 mg et 7 mg. 

Privilégiez donc les ustensiles en acier inoxydable ! Si vous avez des casseroles et poêles en aluminium, changez-les tous les deux ans ou dès que celles-ci sont rayées ou abimées...

 

Les emballages et contenants alimentaires

L'aluminium est extrêmement fonctionnel en tant que matière d'emballage alimentaire car il tolère différentes températures.emballages-alimentaires-m Par conséquent, il convient aussi bien aux aliments qui ont besoin d'être surgelés, grillés, cuits ou simplement conservés au frais. Certains récipients sont suffisamment robustes pour contenir des quantités importantes d'aliments, tout en conservant la légèreté qui caractérise l’aluminium. Ainsi, on retrouve l’aluminium dans différents types d’emballages alimentaires comme les boîtes de conserve, les canettes de soda et les boites tetrapack.

De la même manière que les ustensiles, l’aluminium présent dans les emballages alimentaires peut migrer vers les aliments, surtout lorsque ces derniers sont chauffés et/ou s’il s’agit d’aliments acides.Préférez donc les emballages et bocaux en verre pour la conservation de vos aliments. Quant aux cannettes de soda, vérifier la DLUO (Date limite d’utilisation optimale) car plus le liquide reste dans la canette, plus le risque de contamination est élevé.

Et les papillotes en feuille d’aluminium ? L’aluminium peut également être relargué et contaminer les aliments cuits en papillotes dans du papier alu. L’ajout de citron ou de vin blanc à vos poissons en papillotes est donc à éviter si vous utilisez du papier d’aluminium. Ne renoncez pas pour autant à faire cuire vos aliments en papillotes. Evitez juste d’utiliser du papier aluminium et remplacez-le tout simplement par du papier sulfurisé !

 

Les additifs alimentaires

L’aluminium ayant de nombreuses propriétés, les industriels de l’agroalimentaire l’utilisent comme additifs alimentaires, sous différentes formules chimiques : métal (E173), sulfates (E520 à E523), phosphates (E541) ou silicates (E554-555-556-559).

Sous ces formes, l’aluminium sert de conservateur dans les charcuteries, d'agent levant dans les gâteaux, d’agent de blanchiment dans les pains et les farines, d’antiagglomérant dans le sel ou les poudres de lait pour bébé, de colorant dans les confiseries, etc.

Pour éviter les additifs à base d’aluminium, une seule solution : lire les étiquettes des aliments avant de les acheter !

Pour plus de conseils pratiques sur l’alimentation, téléchargez notre petit guide vert de la Bio-alimentation. Pour aller plus loin, vous pouvez également consulter notre synthèse : « La santé est dans l’assiette ».

 

L’eau du robinet

eau robinetSi les aliments représentent une grande partie de notre exposition à l'aluminium, l'eau du robinet peut également en contenir. En effet, l’aluminium provient du ruissellement des sols mais pas seulement… Lors du traitement des eauxdes agents floculants à base de sels d’aluminium sont ajoutés pour éliminer les particules organiques dans l’eau. Par ses propriétés chimiques, l’aluminium se lie aux particules organiques en suspension et forme des flocons qui s’agglomèrent et se déposent sous l’effet de la gravité. La grande majorité des sels d’aluminium utilisés se retrouvent dans les boues ou terres de décantation, mais il peut en rester dans l’eau du robinet. Le sulfate d’aluminium Al2(SO4)3 et le chlorure d'aluminium AlCl3 sont les floculants les plus répandus parce qu’ils sont efficaces, relativement peu coûteux et que l’on peut se les procurer facilement.

Cependant, toutes les communes n’utilisent pas ce type de traitement. Par exemple, la ville de Paris a substitué l’aluminium par du chlorure ferrique.

La valeur réglementaire de la concentration de l’aluminium dans l’eau est fixée à 0,2 mg/l par la DCE (Directive Cadre Eau) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), mais l’eau de certaines communes dépasse parfois cette limite.

Pour savoir si les concentrations en aluminium de l’eau de votre robinet respectent les valeurs réglementaires, vous pouvez consulter le site du ministère de la santé en cliquant ici ! Vous accéderez ainsi directement aux principaux résultats du contrôle sanitaire réalisé par les agences régionales de santé dans votre commune.

Pour aller plus loin, consultez notre synthèse : « L’eau dans tous ces états ».

 

Le lait en poudre contaminé ?lait-en-poudre

 

En septembre 2010, le Dr Chris Exley, spécialiste de l'aluminium, de l'université de Keele, en Grande-Bretagne, a publié une étude[1] sur les laits infantiles en poudre. Pendant un an, les 8 poudres de lait - dont des laits certifiés biologiques - les plus consommés en Grande-Bretagne ont été étudiés.

Au total, 15 laits infantiles consommés en Grande Bretagne ont été analysés. Les chercheurs ont relevé des concentrations en aluminium comprises entre 0,4 et 0,63 mg/l, soit 2 à 3 fois plus que la limite dans l’eau du robinet ! D’après Chris Exley, ces concentrations sont bien trop élevées pour la consommation, et notamment pour une population aussi vulnérable que celle des nourrissons.

Mais d’où vient l’aluminium contenu dans le lait ?

Les origines de cette contamination sont les conditions de stockage et les emballages (bricks tetrapak), principalement fabriqués à partir d’aluminium. Mais la contamination proviendrait également des ingrédients eux-mêmes.

 

Chris Exley soupçonne les industriels d’ajouter de l’aluminium dans les laits en poudre pour éviter la formation de grumeaux. Cette affirmation a bien entendu été niée par les industriels... Dans la mesure du possible, il est fortement conseillé de nourrir votre bébé au lait maternel ! Sinon, lorsque vous achetez du lait en poudre, transvasez-le immédiatement dans un bocal en verre afin de limiter la migration de l’aluminium de la boîte vers le lait.

 

Jusqu’en 2008, la dose hebdomadaire tolérable (DHT) de l’aluminium était de 7 mg/kg de poids corporel par semaine. Mais compte tenu des nouvelles avancées concernant les effets toxiques de ce métal, l’EFSA (European Food Safety Authority) l’a réévaluée et l’a faite passer à 1 mg/kg de poids corporel par semaine. Pour un adulte de 60 kg, cela représente 8,5 mg/j.

L’exposition alimentaire journalière à l’aluminium dans plusieurs pays européens varie de 0,2 à 1,5 mg/kg de p.c./semaine en moyenne et peut atteindre 2,3 mg/kg de p.c./semaine chez les gros consommateurs exposés[2]. La DHT de 1 mg/kg de p.c./semaine est donc probablement dépassée dans une proportion significative de la population européenne.

 

Dans les cosmétiques

déodorantCertains sels d’aluminium sont largement utilisés dans les cosmétiques tels que les déodorants, les dentifrices, les rouges à lèvres, les teintures capillaires ou les après-shampooings.

Les anti-transpirants, en particulier, contiennent souvent des sels d’aluminium tels que chlorhydrate d’aluminium ou aluminium hexachlorhydrate dans des proportions allant jusqu’à 25%, qu’ils soient en spray, flacon à bille ou crème.

Aujourd’hui, 3/4 des anti-transpirants contiennent toujours des sels d’aluminium.

 

A la différence des déodorants qui ne font que masquer l’odeur, les anti-transpirants ont pour rôle de former un bouchon à la surface des canaux sudoripares pour réduire la sueur à la surface de la peau.

Une étude[3] a démontré qu’après l’application de déodorant au niveau des aisselles, 0,012% de l’aluminium pénètre dans la peau. Appliqué sur peau saine, l’aluminium contenu dans les anti-transpirants est retenu en faible quantité au niveau de la couche supérieure de la peau. En revanche,sur peau lésée, ce qui est le cas des personnes qui se rasent les régulièrement, la quantité qui pénètre est multiplié par 6 ! Cela représente des quantités importantes, d’autant plus si on en applique quotidiennement. D’ailleurs, dans un rapport d’octobre 2011, l’Ansm (Agence nationale de sécurité du médicament) a recommandé de ne pas utiliser les produits cosmétiques contenant de l’aluminium sur peau lésée…

Outre la présence d’aluminium, les anti-transpirants sont néfastes pour notre santé car leur fonction première est d'empêcher un phénomène normal et nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme : la régulation de la température corporelle par la transpiration.

Pour éviter l’exposition à l’aluminium, on se tourne souvent vers la Pierre d’Alun, déodorant réputé pour être naturel. Mais est-il vraiment sans danger ? Contrairement aux anti-transpirants classiques, la Pierre d’Alun n’empêche pas la transpiration. En laissant une fine couche saline sur la peau, cette pierre évite simplement la prolifération des bactéries responsables des mauvaises odeurs. Cependant, la pierre d’alun contient bien des sels d’aluminium. Sur le marché, il existe la pierre d’alun naturelle et la pierre d’alun synthétique.

La pierre d'alun naturelle est formée principalement de sulfate d'aluminium et de sulfate de potassium tandis que la pierre d’alun synthétique est fabriquée par les industries chimiques par synthèse de sel d’ammonium. Les pierres d'alun naturelles libèreraient au contact de l'eau des composés chimiquement stables, c'est-à-dire qu’ils ne réagissent pas avec la peau et ne libèrent pas d'aluminium. L'aluminium ne pénètrerait donc pas dans l'épiderme.

En revanche, l’ammonium d’alun peut se comporter de la même façon que les chlorhydrates d’aluminium présents dans les autres déodorants, c’est-à-dire qu’il peut passer à travers la paroi cutanée et passer dans le sang. Les pierres d’alun synthétiques seraient donc à éviter.

Pour différencier les deux types de pierre, il suffit de lire attentivement les étiquettes :

+ la pierre d'alun naturelle est identifiée comme "POTASSIUM ALUM"

+ la pierre d'alun synthétique comme "AMMONIUM ALUM"

Cependant, il faut rester prudent car à ce jour, aucune étude scientifique sur la pierre d’alun naturelle n’a montré son innocuité ou sa toxicité .

Pour aller plus loin, consultez notre synthèse : « Les cosmétiques passés au crible ».

 

Dans les anti-acides (digestion)

anti-acidesAprès un bon repas bien copieux viennent souvent des aigreurs, des brûlures d'estomac ou des remontées acides. Pour éliminer ces douleurs, on fait généralement appel à un anti-acide, un médicament vendu sans ordonnance. Formé de substances basiques, ce médicament va agir localement en neutralisant les acides sécrétés par l’estomac.

La quasi totalité des antiacides utilisés sont les hydroxydes de magnésium et/ou des hydroxydes d’aluminium car ces derniers possèdent un caractère basique relativement faible. De plus, les hydroxydes de magnésium et d'aluminium forment une couche gélatineuse qui se dépose sur la muqueuse gastro-intestinale et la protègent de l'acidité.

Un des anti-acides les plus prescrits contient 400 mg d’hydroxyde d’aluminium par comprimé et la notice recommande de prendre 1 à 2 comprimés par prise et de ne pas dépasser 6 prises par jour.

Donc d’après la notice, on peut avaler 12 comprimés par jour, soit 4,8 g d’Aluminium par jour. Pour un poids moyen de 70 kg, cela correspondrait à 480 mg/kg p.c/semaine, soit 480 fois plus que la dose hebdomadaire tolérable !!!!

Evitez donc les anti-acides contenant de l’aluminium et préférez ceux contenant par exemple du bicarbonate de soude (NaHCO3), du carbonate de calcium (CaCO3) ou de l’hydroxyde de magnésium seul (Mg(OH)2).

Mais il existe des alternatives encore plus naturelles...

D’après une étude[4] américaine, marcher après un bon repas aiderait à mieux digérer.

Les chercheurs ont donné un ragoût de bœuf à 10 hommes. Un groupe a marché pendant une heure après le repas, tandis qu’un autre n’a pas fait d’exercice. Les résultats ont montré que chez le groupe de marcheurs, le ragoût de bœuf a pris 50 % moins de temps pour traverser l'estomac, en comparaison avec le groupe de sédentaires.

Outre l'exercice physique, on peut diminuer le risque de brûlures d'estomac en évitant le stress, le tabac, l'alcool et les aliments épicés ainsi qu'en mangeant et dormant à des heures régulières.

En cas de prise de ce médicament, il est important que cela reste très occasionnel puisqu’une prise régulière ou fréquente peut être dommageable pour notre santé.

 

Dans les vaccins

vaccinDepuis 1926, les sels d’aluminium sont utilisés comme adjuvant dans de nombreux vaccins injectables par voie intramusculaire tels que l’hépatite B, l’hépatite A ou le tétanos. Leur rôle est d’accroître l’efficacité du vaccin en stimulant la réaction immunitaire, ce qui renforce la fabrication d’anticorps. Selon l’AFSSAPS, l’hydroxyde d’aluminium est l’adjuvant le plus fréquemment utilisé dans les vaccins grippaux saisonniers dans le monde entier.

La première vaccination contre la poliomyélite a été réalisée en 1952. Comme pour la diphtérie ou le tétanos, les médecins avaient alors le choix entre les vaccins contenant de l’aluminium et les vaccins contenant du phosphate de calcium, un composant inoffensif pour le corps humain. A partir de 1970, l’institut Pasteur décide de produire ces derniers à grande échelle. Mais en 1984, l’institut fusionne avec l’institut Meyrieux. La nouvelle direction stoppe alors la production de ces vaccins non-dangereux pour les remplacer par des vaccins à l’aluminium.

Le Vaccin DTPolio® (Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite) de Sanofi Pasteur MSD était le seul à répondre à l'obligation vaccinale et à ne pas contenir d’adjuvant aluminique. Or, depuis 2008, la commercialisation de ce vaccin a été suspendue suite à une augmentation de notifications de manifestations allergiques observés 24h après la vaccination.

 

Quels sont les risques pour la santé ?

 

Contrairement au fer ou au zinc, l’aluminium n’a aucune fonction biologique. Il parvient à traverser la peau et le tube digestif, et une fois dans le sang, il est filtré par les reins et éliminé par les urines. Mais 20% échappent à ce filtrage et se logent dans les os, les poumons, le foie et le cerveau où il s’y accumule, et pour longtemps. Il a même été démontré que ce métal passait la barrière placentaire et pouvait atteindre le fœtus. Mais quels sont les impacts de cette accumulation sur notre santé ?

Tout a commencé en 1976 lorsqu’on a découvert que l’aluminium pouvait entrainer une forme de maladie neurologique chez certains insuffisants rénaux effectuant régulièrement des dialyses. L’eau de dialyse contenait une grande quantité d’aluminium et passait directement dans le sang puis dans le cerveau et, du fait de l'insuffisance rénale, n'était pas éliminé. Les patients dialysés souffraient alors de troubles du langage, de troubles moteurs, d’encéphalopathies, d’anémies et d’ostéomalacies (décalcification osseuse)[5]. Depuis, en utilisant des solutions de dialyse à très faibles teneurs en aluminium, ces intoxications ont disparu et les scientifiques se sont intéressés à d’autres voies d’exposition à l’aluminium.

 

Les risques d’exposition par ingestion (aliments, eau, médicaments)

Qu’il s’agissent d’eau, d’aliments ou de médicaments, l’ingestion constitue la principale voie d’exposition d’aluminium. Ce métal est reconnu comme neurotoxine. Il inhibe plus de 200 fonctions biologiques et cause de nombreux effets indésirables pour les plantes, les animaux et les êtres humains. Plus concrètement, une absorption pendant une longue période peut entraîner de sérieux problèmes osseux ou neurologiques, tels que la démence, la perte de mémoire (maladie Alzheimer), l’apathie ou des tremblements.

La maladie d’Alzheimer est une maladie incurable et mortelle. Elle commence par un déficit de la mémoire d’apprentissage et, en progressant, atteint toutes les fonctions intellectuelles notamment celles du jugement, du calcul mental et du langage. Elle se caractérise par la présence en grand nombre de deux types de lésions dans le cerveau : les plaques séniles et les dégénérescences neurofribrillaires dans lesquelles le taux d’aluminium est élevé par rapport à des tissus cérébraux sains.

Néanmoins, il existe un doute : la présence de l’aluminium est-elle la cause ou la conséquence de ces lésions ? En effet, l’aluminium pourrait venir s’accrocher sur elles.

En 1999, des chercheurs ont réussi à mettre en évidence le lien entre l’aluminium dans l’eau et les risques de déclenchement de la maladie[6]. Pendant huit ans, une équipe de scientifiques a suivi l’état de santé de près de 4 000 personnes. Cette étude les a menés à la conclusion que le risque de développer la maladie était multiplié par 2 dans les communes où les concentrations d’aluminium étaient supérieures à 100 µg/l, soit deux fois moins que la norme qui est de 200µg/l.

Face à ce constat, les toxicologues ont demandé la baisse de cette valeur limite à 50 µg/l.

Mais ce point de vue a été contesté par l’Afssa affirmant qu’actuellement, il n’est pas possible de considérer que l’aluminium joue un rôle dans la maladie d’Alzheimer.

Cependant, l’aluminium n’est pas le seul métal accusé de déclencher cette maladie. Le manganèse, le mercure et le plomb sont aussi suspectés.

Concernant les médicaments anti-acides, une étude[7] réalisée par des chercheurs de Lille a montré qu’ils pouvaientmédicaments entrainer des inflammations intestinales. En étudiant l’effet de l’aluminium sur la réponse immunitaire in vitro et sur l’inflammation intestinale in vivo, ils ont conclu que l’aluminium pourrait être un facteur d’environnement favorisant le déclenchement et l’entretien de l’inflammation intestinale chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques intestinales.

La toxicité de l’aluminium dépend de la quantité ingérée mais également de la forme chimique sous laquelle il est absorbé. Les différentes formes de l’aluminium dépendent de l’acidité du milieu. Or, l’aluminium est plus nocif sous sa forme soluble, c'est-à-dire lorsque le milieu est acide. Plus concrètement, si on ajoute du jus de citron dans l’eau, l’absorption de l’aluminium augmentera considérablement, ainsi que sa toxicité.

Attention donc à ne pas prendre d’anti-acides avec du jus d’orange ! Le mieux, c’est de s’en passer mais si vous ne pouvez vraiment pas, prenez-les impérativement avec de l’eau !

 

Les risques d’exposition par voie cutanée (cosmétiques)

Il a été démontré que ces sels d’aluminium contenus dans les cosmétiques, et en particulier dans les anti-transpirants, pénètrent dans la peau. Mais certains scientifiques et dermatologues vont plus loin et les suspectent même de jouer un rôle dans l’apparition du cancer du sein. En effet, des chercheurs[8] sont parvenus à démontrer que la teneur en aluminium chez des patientes atteintes de cancer du sein était plus importante dans les tissus proches de l'aisselle que dans le reste du corps.

CP BPA et cancer du sein okUne autre étude[9] de biologie cellulaire, conduite par des chercheurs de l’Université de Genève a mis en lumière les effets néfastes des sels d’aluminium (chlorhydrate d’aluminium et chlorure d’aluminium), présents dans les déodorants classiques, sur les cellules mammaires humaines in vitro. D’autres études ont mené au même résultat. Parmi elles, une étude[10] américaine de 2003 a suivi 437 femmes atteintes d'un cancer du sein. Celles qui n'avaient jamais utilisé de déodorant ni d'anti-transpirant et qui ne s'étaient jamais rasé les aisselles, avaient un âge moyen de survenue du cancer du sein de 67 ans. Inversement, celles qui avaient largement utilisé des déodorants et des anti-transpirants, tout en se rasant les aisselles, avaient un âge moyen de survenue du cancer du sein de 59 ans, soit 8 années plus tôt !

 

Les risques d’exposition par voie intraveineuse (vaccins)

La présence d’adjuvant à base d’aluminium dans les vaccins peut entraîner l’apparition de pathologies graves. A haute dose ou en cas de prédispositions génétiques, ces vaccins pourraient être à l'origine de la survenue de la Myofasciite à Macrophages (MFM), une pathologie invalidante identifiée en 1998. Elle est définie par la présence de lésions musculaires sur le site d’injection du vaccin dans lesquelles de l’aluminium aurait été retrouvé[11]. Ces lésions sont constantes et persistent de très nombreuses années après l’antécédent vaccinal chez les patients souffrant de MFM. Elles s’accompagnent de la présence de macrophages (cellules chargées d’éliminer les substances étrangères à l’organisme), d’où le nom de la maladie.

C’est une maladie complexe dominée par :

- un épuisement chronique,

- des myalgies chroniques (d’une durée supérieure à 6 mois) souvent aggravées par l’effort, avec une fatigabilité musculaire invalidante,

- des douleurs articulaires (d’une durée supérieure à 6 mois) touchant principalement les grosses articulations périphériques,

- des perturbations neurocognitives (atteinte de la mémoire visuelle, de la mémoire de travail et de l’écoute dichotique),

- Un dysfonctionnement général des grandes fonctions (digestives, respiratoires, thermo-régulatrices, etc.) par altération du système immunitaire.

En France, 1 000 cas de MFM ont été identifiés par biopsie musculaire en France, mais cette pathologie décrite récemment semble très sous-diagnostiquée car elle est encore mal connue des professionnels de santé. Les conséquences de la MFM sur le plan social sont fortes. Les douleurs et l'épuisement chronique font qu'il est très difficile d'avoir une activité sociale, et l'isolement guette. À titre d'exemple, 78% des personnes qui travaillaient ont dû cesser toute activité professionnelle et 18% ont une activité professionnelle réduite.

A ce jour, les autorités sanitaires n’ont pas reconnu officiellement le lien entre la MFM et l’adjuvant aluminique.

En 2000, l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) a réalisé une étude[12] épidémiologique sur la MFM. Les chercheurs ont pris en compte tous les nouveaux cas identifiés dans cinq centres d’anatomo-pathologie en France. Des informations ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire et abordaient des éléments d’ordre démographique, clinique et biologique, les antécédents médicaux personnels et familiaux, les traitements et vaccinations reçus ; des éléments liés à des expositions notamment professionnelles et environnementales. Au 31 mai 2000, 93 cas avaient été identifiés dans les centres, mais 73 patients seulement avaient été notifiés à l’InVS. Au total, 87% des patients avaient reçu au moins une dose de vaccin aluminique dans les 10 années précédant le début présumé des symptômes. Durant la même période, la proportion de patients vaccinés contre l’hépatite B a été estimée à 68%. En moyenne, les patients avaient reçu trois doses de vaccins aluminiques durant la période.

En mars 2012, des députés, dont Olivier Jardé Nouveau Centre, ont réclamé la mise en place d’un moratoire sur lesenfantnounoursseringue vaccins aluminiques et la recherche de nouveaux adjuvants qui pourraient, à terme, remplacer l’alumine. Olivier Jardé a déclaré que compte tenu des résultats d’un certain nombre d’études réalisées sur la migration de l’aluminium, il semble qu’un moratoire sur l’alumine soit nécessaire en attendant de recueillir davantage de données scientifiques sur ses conséquences éventuelles, en particulier dans les cas de vaccinations d’enfants en bas âge et de vaccinations répétées. Les députés estiment aussi que, sur chaque boîte de vaccins, la présence d’aluminium devrait être clairement indiquée aux médecins comme aux patients. 

Le député socialiste Gérard Bapt, propose plutôt une autre solution : qu’une version sans aluminium pour chaque vaccin obligatoire soit disponible. La députée écologiste Anny Poursinoff, plus radicale, serait favorable à une interdiction plutôt qu’à un moratoire. Cliquez ici pour en savoir plus !

Pour plus d’informations sur cette maladie, vous pouvez contacter l’Association « Entraide aux Malades de la Myofasciite à Macrophages » (E3M), créée en Mai 2001. Elle regroupe des personnes atteintes de Myofasciite à Macrophages, ainsi que des membres de leur famille.

Suite aux recommandations des députés, l’association a souligné que le phosphate de calcium est une alternative "immédiatement disponible" à l'aluminium.

 

Que ce soit à travers notre alimentation, nos cosmétiques ou l’eau que nous buvons, sans le savoir, nous absorbons de plus en plus d’aluminium. Pourtant, comme nous venons de le voir, ce métal est d’une part inutile à notre organisme et d’autre part dangereux pour la santé. Il est impossible d’éviter toute exposition mais il est néanmoins possible de la limiter.

Voici un petit rappel des bons gestes anti-aluminium à adopter :

- Jetez les ustensiles de cuisine en aluminium et remplacez-les par des casseroles et poêles en acier inoxydable

- Privilégiez les bocaux en verre pour la conservation de vos aliments, notamment les laits pour nourrissons

- Pour les canettes, vérifiez la DLUO (Date limite d’utilisation optimale) car plus le liquide reste dans la canette, plus le risque de contamination est élevé

- Pour vos papillotes, préférez le papier sulfurisé au papier aluminium

- Lisez les étiquettes et bannissez les aliments contenant des additifs alimentaires contenant de l’aluminium

- N’utilisez pas d’anti-transpirant contenant des sels d’aluminium

- Evitez les anti-acides ou n’utilisez les qu’occasionnellement.

Vous voulez connaitre l’avis du Dr Souvet sur l’aluminium ? Alors cliquez ici !

Vous pouvez également regarder la vidéo du Dr Souvet sur les dangers de l'aluminium en cliquant ici !

 

Pour télécharger notre synthèse sur l'aluminium en version PDF, cliquez ici !!!


Références bibliographiques :

[1] Shelle-Ann M Burrell, Christopher Exley, There is (still) too much aluminium in infant Formulas, Burrell and Exley BMC Pediatrics, 2010.

[2] EFSA, Avis du groupe scientifique sur les additifs alimentaires, les arômes, les auxiliaires technologiques et les matériaux en contact avec les aliments, 22 mai 2008.

[3] Flarend R et al; A preliminary study of the dermal absorption of aluminium from antiperspirants using Al26, Food. Chem. Toxicol, février 2001.

[4] « Après un gros repas, marchez!» Hebdo Science [CD-ROM], no 671. CD Sciences - Banque de textes scientifiques, CEDROM-SNi, Version 3.11, Outremont, Janvier 1993.

[5] Alfrey A.C., Legendre G.R. , Kaehny W.D., The dialysis encephalopathy syndrome. Possible aluminum intoxication, N.Engl.J.Med., 1976 Janv 22 ; 294 (4) : 184-188.

[6] Rondeau V., Commenges D., Jacqmin-Gadda H ., Dartigues JF., Relation between Aluminum Concentrations in Drinking Water and Alzheimer's Disease: An 8-year Follow-up Study, Nov 1999

[7] G. Pineton de Chambrun, C. Vignal, M. Body-Malapel, M. Djouina, F. Altare, A. Cortot, J.-F. Colombel, C. Neut, P. Desreumaux, L’aluminium : implication d’un facteur environnemental dans la physiopathologie des maladies inflammatoires intestinales, 2010.

[8] Exley C, Charles LM, Barr L, Martin C, Polwart A, Darbre PD., Aluminium in human breast tissue, J Inorg Biochem, 2007 Sep;101(9):1344-6.

[9] Sappino AP, Buser R, Lesne L, Gimelli S, Béna F, Belin D, Mandriota SJ., Aluminium chloride promotes anchorage-independent growth in human mammary epithelial cells., J Appl Toxicol. 2012 Mar;32(3):233-43. doi: 10.1002/jat.1793. Epub 2012 Jan 6

[10] McGrath KG., An earlier age of breast cancer diagnosis related to more frequent use ofantiperspirants/deodorants and underarm shaving. Eur J Cancer Prev. 2003 Dec;12(6):479-85.

[11] RK Gherardi , M. Coquet , P. Chérin , L. Belec , P.Moretto, PA Dreyfus ,J.-F. Pellissier , P. Char et F.-J. Authier, Macrophagic myofasciitis lesions assess long-term persistence of vaccine-derived aluminium hydroxide in muscle, Mai 2001.

[12] INVS, Myofasciite à macrophages, Rapport d’investigation exploratoire, mars 2001.

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Le dimanche 19 janvier 2012 passait sur France 5 « Aluminium, notre poison quotidien », un OVNI télévisuel comme on aimerait en voir plus souvent.

Un reportage qui aurait dû provoquer des réactions, tant des consommateurs, des industriels, que des autorités dites « sanitaires »…

Plus d’un an plus tard ?
Rien ! Le quasi-néant !

Si, une relative inquiétude quant à l’agence Ligne de Mire Production qui a réalisé ce documentaire en 2011, et qui ne semble plus très active d’après son site internet.
Intoxication à l’aluminium ou effets d’une rétorsion probable ?

Toujours est-il qu’en moins de 52 minutes, nous avions un constat édifiant sur l’état de notre société.

  • Agissements misérables des industriels, professionnels de l’agroalimentaire, de la cosmétologie ou des labos fabricants de vaccins.
  • Collusion évidente des institutionnels censés surveiller tout cela.
  • Immobilisme des associations consuméristes.
  • Absence de réaction des consommateurs qui ne semblent plus se préoccuper de rien.

Regarder un documentaire, c’est bien, mais le « lire » permet de voir les choses sous un angle encore plus réaliste, plus cru… Quitte à le (re)visualiser ensuite…
Et l’information devient ainsi plus facilement accessible.

Résumé/transcription à la sauce Grinçant.com
(Attention, c’est long, mais c’est édifiant)


Intro par Valérie Durier :

« Faut-il avoir peur de l’aluminium ?
Il est partout dans notre quotidien : conservateur dans les charcuteries, colorant dans les confiseries, levant dans les pains et gâteaux industriels, anti-agglomérant dans le sel ou les poudres de lait pour bébé.
L’aluminium prend des formes diverses. Il avance souvent masqué.
On en trouve également dans les cosmétiques, crèmes de beauté, dentifrices, déodorants et, plus grave encore, dans les vaccins.
Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : nous sommes, d’après eux, exposés à des quantités trop importantes.
Alors, le risque pour notre santé est-il réel ? Faut-il agir d’urgence ?
« Aluminium, notre poison quotidien », C’est une enquête signée Valérie Rouvière… »


On nous présente le Docteur Pierre Souvet, Président de « Santé Environnement France » (ASEF), un réseau de 2 500 médecins français. « Ces médecins militants alertent les citoyens sur les substances qui les empoisonnent. L’une d’entre-elles les inquiète de plus en plus, c’est l’aluminium »

Bravo, mais quel écho avons-nous de ces « alertes » ?
La parole donnée dans ce reportage est une exception, et les médias se gardent bien de promouvoir cette association.


Christopher Exley, Professeur de biochimie à l’Université de Keele en Grande-Bretagne, a analysé pendant un an les 8 poudres de lait infantile (pour bébé) les plus vendues dans son pays.
Il a trouvé de 0,4 à 0,63 mg d’aluminium par litre dans ces produits, « entre deux et trois fois plus que la limite dans l’eau du robinet* »… *(0,2 mg/l)

« Les marques anglaises analysées par Chris Exley appartiennent à des groupes internationaux comme Danone, Nestlé ou Hipp, des fabricants leaders aussi sur le marché français que nous avons cherché à interviewer. Nestlé n’a pas souhaité nous répondre en nous renvoyant vers le syndicat des fabricants ».

Le service communication de Nestlé-France botte en touche en répondant :
« C‘est des sujets génériques, donc là-dessus il faudrait plutôt appeler le syndicat. C’est des questions qui relèvent de la filière, de la branche, de la euh… On peut pas, nous, traiter tous les sujets pour la filière, pour la branche et pour, enfin vous voyez… »

Intervieweuse : « Oui, enfin si l’on vous dit qu’il y a du poison dans des préparations que l’on sert à des bébés, vous allez me dire, c’est une question générique, faut appeler les syndicats ? »

« Nestlé n’a rien voulu entendre. Quant à Danone, impossible de savoir combien son Blédilait contient d’aluminium » (« se sont des données qui ne sont pas communiquées » CQFD)

Vous l’aurez compris, tous les industriels ont les mêmes pratiques, et le fait que cela concerne des bébés ne les gêne pas.
Pour eux, c’est une question « générique » (au sens « désignant une classe d’objets de plusieurs types »), et relevant d’un syndicat (un syndicat étant fait pour défendre des intérêts particuliers, voire corporatistes).


Pourtant, il existe une recommandation européenne sur les quantités d’aluminium qu’il vaut mieux ne pas dépasser…

« L’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) a tiré la sonnette d’alarme le 23 mai 2008 en conseillant de ne pas absorber plus d’un milligramme d’aluminium par semaine et par kilo de poids corporel (1 mg aluminium/kg bw/week). Pour un consommateur de 70 kg par exemple, c’est au maximum 70 mg hebdomadaire. »

Mais comment faire pour ne pas dépasser cette dose ?


Suit une ballade dans un hypermarché de Mont-de-Marsan, dans les Landes où « une femme traque depuis plus de 20 ans la moindre trace d’aluminium dans l’alimentation. Éliane, est la représentante deQue Choisir, la fameuse association de défense des consommateurs ».

Elle accompagne une dizaine de consommateurs pour leur montrer comment l’aluminium se cache derrière les étiquettes.

« Ce professeur à la retraite va dispenser un véritable cours à ces habitués des supermarchés… »

Où cette charmante personne (Éliane Serre, Vice-Présidente « Que Choisir » de Mont-de-Marsan) prêche dans son coin (et pour une fois devant une caméra), dans les allées d’une grande surface, pour un problème concernant la France, et même l’Europe entière…

Détail : elle a une énorme loupe à la main pour pouvoir lire les mentions des fabricants !

Démonstration qu’il y a de l’aluminium partout…

« L’aluminium a de multiples fonctions : agent levant pour les pains, les viennoiseries, conservateur dans les charcuteries et les plats préparés, anti-agglomérant pour le sel, ou encore colorant pour les confiseries. Il existe une dizaine d’additifs à l’aluminium, symbolisés par la lettre E » … « Le E541, un additif très utilisé en boulangerie, mais impossible à trouver sur les étiquettes »
« L’aluminium vit caché derrière les ingrédients, et les ingrédients vivent souvent cachés dans les emballages… »
« Dans nos aliments, l’aluminium est incontournable, mais il est impossible d’additionner les doses que nous absorbons »

« Nous avons acheté les produits les plus chargés en aluminium qu’Éliane nous a signalés ».

Vous noterez qu’une « Vice-Présidente » locale de Que Choisir se bat seule, et probablement de sa propre initiative, sur le terrain…


En route pour Bruxelles, à la Direction Générale de la Santé et des Consommateurs de la Commission Européenne…

« Éric Poudelet est le Directeur de la Sécurité de la Chaîne alimentaire. C’est lui qui est chargé de protéger les consommateurs européens contre les risques de surdose en aluminium. »

Intervieweuse, qui lui tend un produit en cause : « Dans tout cela, comment déceler la présence et la quantité d’aluminium ? »

Éric Poudelet : « J’en sais rien, euh… »

Intervieweuse : « Est-ce que les industries ne devraient pas être contraintes à dire : Voilà, il y a tant d’aluminium dans notre produit ? »

Éric Poudelet : « Oui, mais il faudrait… Pourquoi choisir l’aluminium ? Il faudrait choisir toutes les substances chimiques qui existent. Il y a des centaines de produits chimiques qui existent et on ne peut pas tous les lister, c’est impossible ! C’est impossible.
Ce sont les autorités nationales qui contrôlent ça.
Donc, si les autorités nationales laissent ces produits sur le marché, c’est qu’elles considèrent 
qu’ils sont sains. »

Commentaire : « Les autorités contrôleraient donc les doses d’aluminium dans nos aliments. Mais alors pourquoi certains laits exposent-ils les bébés à des taux inquiétants comme le démontre l’étude du chercheur anglais Chris Exley ? »

Éric Poudelet : « C’est récent, votre étude là ? »

Intervieweuse : « Oui oui, 2010 »

Éric Poudelet : « Oui, donc il va falloir qu’on envoie… » (sans voix)

Commentaire : « Apparemment, le Directeur de la Sécurité alimentaire n’a pas entendu parler de cette étude sur le lait pour bébé »

Éric Poudelet, l’étude entre les mains : « Si c’est préoccupant, enfin… Bon, euh… Il va falloir qu’on vérifie avec l’EFSA* si elle a connaissance de cet article. Donc si elle n’en a pas connaissance, on va le lui envoyer. Bon, et si c’est inquiétant, on va prendre les mesures, ça c’est pas un problème. »
(*où il est Directeur)

(Il a l’air préoccupé le bonhomme)

Intervieweuse : « En tout cas, aujourd’hui, les industriels ne sont pas tenus de limiter la quantité d’aluminium présente dans les préparations de lait infantile… »

Éric Poudelet : « Ben, pour des risques plus avérés, plus graves, hein, comme l’arsenic ou des choses comme ça, là il y a des normes »

Intervieweuse : « Mais pas pour l’aluminium ? »

Éric Poudelet : « Pas pour l’aluminium. »

Cet échange est hallucinant.

En un mot, l’EFSA, qui a tiré la sonnette d’alarme en 2008 (voir plus haut), ne suit absolument pas le dossier.

Pire, cet organisme ne se préoccuperait que de produits vraiment « toxiques » comme l’arsenic… C’est dire !

Alors, imaginez des contrôles pour des broutilles comme des antibiotiques dans la chaîne alimentaire, ou même du cheval à la place du bœuf !

Et au passage, notez le « Ce sont les autorités nationales qui contrôlent ça » alors que l’on nous bassine à longueur de journée sur le « C’est imposé par l’Europe »…


Commentaire : « L’Europe nous conseille d’éviter la surdose, mais les fabricants n’ont pas de limites, pas de normes. Leurs aliments peuvent contenir autant d’aluminium qu’ils le souhaitent, pour les adultes comme pour les enfants, impossible d’éviter les risques… » (orientation vers le « Bio »)


Retour avec le Docteur Pierre Souvet, pour parler des vaccins, notamment en intramusculaires profondes…

Commentaire : « Sur les 10 vaccins administrés à Raphaël, un seul ne contient pas d’aluminium, cet adjuvant miracle qui permet aux laboratoires de mettre moins de principes actifs. »

Dr Souvet : « … Donc on arrive, à seize mois, à une injection, donc en intramusculaire profonde, à une injection de 4,9 mg, donc presque 5 mg d’aluminium qui est introduit dans l’organisme de votre fils »

La mère : « Et il en faudrait zéro »

Dr Souvet : « Il en faudrait zéro, ça n’apporte rien à l’organisme, sinon que des ennuis »


« Ces ennuis sont parfois dramatiques. Chez certaines personnes, les vaccins déclenchent une maladie grave, la myofasciite à macrophages* » (*MFM)


Séquence avec un homme de 40 ans, reconnu invalide, qui a déclenché cette maladie handicapante suite à un vaccin contre l’hépatite B.

Il est suivi à l’Hôpital Henri Mondor (Créteil, 94).

Commentaire : « Jérôme Authier est le spécialiste français de la myofasciite à macrophages. Il a diagnostiqué la maladie de Yann il y a 6 ans, alors qu’aucun médecin ne comprenait ce qui lui arrivait »

Le Professeur Jérôme Authier est Neuropathologiste à l’hôpital universitaire de Créteil.

Commentaire : « Difficile d’accepter cette maladie impossible à soigner et dont les chances de rémission sont infimes… »
« 
Mille cas auraient été diagnostiqués en France, dont un tiers à Créteil »

Dr Authier : « Des symptômes qui sont des douleurs musculo-articulaires, qui sont des fatigues, chroniques comme on dit, c’est-à-dire tout le temps, et qui sont des troubles cognitifs, c’est-à-dire des troubles intellectuels »

Commentaire : « Le premier cas de myofasciite à macrophages a été identifié en 1993. Cinq ans plus tard, les chercheurs ont découvert que les vaccins en sont responsables »

Dr Authier : « … Ce qui est important, c’est que tous les patients, sans exception, avaient reçu un vaccin qui contient de l’hydroxyde d’aluminium. Parce que certains patients, par exemple, avaient reçu que le vaccin antitétanique. Donc c’est pas une pathologie d’un vaccin, comme du vaccin de l’hépatite B, c’est une pathologie de l’adjuvant, de l’hydroxyde d’aluminium. »


Séquence sur le Professeur Romain K. Gherardi, Neuropathologiste à l’Hôpital universitaire de Créteil… Il effectue des tests sur des souris et démontre que des particules d’aluminium finissent par pénétrer dans le cerveau.

Dr Gherardi : « … et une fois que la particule a pénétré dans le cerveau, elle n’en ressort pas. L’accumulation depuis la naissance de vaccins réitérés aboutit, très probablement, à une élévation de la concentration d’aluminium dans le cerveau, avec un seuil critique et un moment, chez certains individus, surtout s’il y a des facteurs de susceptibilité, va déclencher un problème neurotoxique. »

Commentaire : « Le professeur Gherardi arrive au terme de ses études. En juillet dernier, il a soumis ses recherches à une revue scientifique internationale et attend d’être publié »

« Un peu partout dans le monde, d’autres chercheurs s’alarment de la toxicité de l’aluminium vaccinal et les publications inquiétantes se multiplient… »

« Les injections d’hydroxyde d’aluminium conduisent à des déficiences motrices et à une neuro-dégénération, écrit le Canadien Christopher Shaw en 2009. Il y a un an, l’israélien Yehuda Shoenfeld décrit un syndrome inflammatoire par des adjuvants. »

« En attendant, la majorité des vaccins contient toujours de l’aluminium… »

Donc, et contre toute attente, c’est un « adjuvant » qui est toxique, et non le principe actif.

Outre les myofasciites à macrophages, l’hydroxyde d’aluminium est suspecté de favoriser la maladie d’Alzheimer…


« Les vaccins à l’aluminium ne sont pas les seuls produits grand public dont les chercheurs ont découvert qu’ils provoquent parfois des maladies graves »


Retour avec Éliane et sa loupe dans l’hypermarché de Mont-de-Marsan, au rayon des produits de maquillage…

Commentaire : « Ici, l’aluminium est un produit miracle. Il facilite la pénétration des crèmes, durcit le vernis des ongles, ou blanchit les dents. Et dans les déodorants, il permet de bloquer la transpiration. Les anti-transpirants peuvent contenir jusqu’à 20 % de sel d’aluminium. »

Éliane : « Il y a de plus en plus de marques de déodorants qui font, qui laissent le choix au consommateur, parce qu’ils savent, qui laissent le choix entre une formulation avec alu, ce qu’on vient de voir, et une formulation sans alu… »

Commentaire : « Ces produits sans sel d’aluminium masquent l’odeur, mais ne bloquent plus la transpiration, et leur slogan est un argument de vente, mais attention aux arnaques marketing »

Éliane : « Houlala ! Le piège ! Elles sont tombées en plein dans le piège… Voilà, sans chlorhydrate d’aluminium, la nouvelle pub, et je lis “à la pierre d’alun” »
« Vous savez ce que c’est la pierre d’alun ? C’est de l’aluminium, “naturel”, mais les amanites phalloïdes c’est naturel et c’est toxique. Qui dit naturel… Méfiez-vous de l’argument naturel. »

Et que font réellement les associations de consommateurs ?
Pourquoi se contenter de cette minuscule action (opportunément filmée) alors que des actions à grande échelle de 60 millions de Consommateurs et de Que Choisir pourraient avoir une autre portée ?
À moins que ?


Commentaire : « L’aluminium des anti-transpirants serait beaucoup plus dangereux que celui que nous mangeons. C’est ce qu’à découvert une équipe de chercheurs, à Poitiers… »(Hôpital Universitaire Jean Bernard)

Deux chercheurs, le Docteur Olivier Guillard et le Professeur Alain Pineau (toxicologue), travaillent depuis 2004 sur le passage de l’aluminium à travers la peau.
Ils témoignent sur leurs recherches et leurs craintes.

Mais le commentaire va plus loin :
« Les chercheurs de Poitiers ne sont pas les seuls à s’inquiéter des effets toxiques des anti-transpirants.
En Angleterre, Philippa D. Darbre mène depuis 2003 des recherches sur les cosmétiques et le cancer du sein.
Ses conclusions sont terribles : “Nous suggérons que les cosmétiques peuvent être une cause de cancer du sein, à cause des substances chimiques qu’ils contiennent et qui sont appliquées directement dans la zone adjacente au sein. Le cancer du sein survient fréquemment dans le quadrant supérieur externe du sein, cette zone où sont appliqués les cosmétiques.” »

« Après la publication de ces recherches, les industriels des cosmétiques ont réagi et ont créé de nouveaux produits pour donner le choix au consommateur… »

« … Aujourd’hui, trois quarts des anti-transpirants contiennent toujours des sels d’aluminium. Nous avons voulu comprendre pourquoi, mais les leaders du secteur comme Unilever, L’Oréal ou Sanex n’ont pas donné suite à nos demandes d’interview. »


« Désormais, les consommateurs peuvent éviter l’aluminium dans leur déodorant, mais ils n’ont toujours pas accès à des vaccins sans danger… »

« … Ces vaccins existaient pourtant, les Laboratoires Pasteur les avaient inventés. Mais curieusement, ils ont été supprimés. »


« 1952, c’est l’année de la première vaccination contre la poliomyélite, une maladie qui fait des ravages dans la population française. À la fin des années 50, pour la polio comme pour la diphtérie ou le tétanos, les médecins ont le choix entre les vaccins à l’aluminium et les vaccins IPAD. Dans les IPAD, l’aluminium est remplacé par le phosphate de calcium, un composant inoffensif pour le corps humain. »


« C’est un ancien scientifique de Pasteur, le Professeur Edgar H. Relyveld, qui a inventé ce vaccin au phosphate de calcium »

Edgar-Hans Relyveld est un très vieux Monsieur né en 1925, mais il témoigne…
« C’est un constituant naturel du corps humain, donc tout le monde l’a dans les os sous une forme ou l’autre. Donc ce n’est pas toxique, c’est bien supporté et c’est donc de qualité supérieure pour moi, à l’aluminium. »

Commentaire : « À partir des années 70, l’Institut Pasteur décide de produire à grande échelle les vaccins IPAD sans aluminium. Mais en 1984 un événement va bouleverser l’organisation de Pasteur, le célèbre institut fusionne avec un géant de la fabrication de vaccins, l’Institut Mérieux. »

Images d’archives (INA, FR3 le 12/12/1984) : « Pasteur, Mérieux, désormais même combat. Les deux instituts de recherche ont décidé d’unir leurs efforts. Ils ont signé hier un accord de collaboration. Pasteur-Mérieux devient après le groupe américain Merck le deuxième producteur mondial de vaccins. »

Commentaire : « La nouvelle direction stoppe la production des vaccins inoffensifs au phosphate de calcium pour produire uniquement des vaccins à l’aluminium. Pour les chercheurs de Pasteur, cette décision est scandaleuse, d’autant que certaines études démontrent déjà que l’aluminium stimule la production d’IgE, autrement dit favorise les réactions allergiques. »

« Dans un courrier, le Professeur Léry, le patron de notre témoin, alerte le Ministère de la Santé de l’époque. Cette lettre, le Professeur Relyveld l’a précieusement conservée. »

Le vieux professeur lisant : « Ce retrait du marché paraît particulièrement dommageable, et ceci à plusieurs égards… »

« Les publications portants sur les effets toxiques ou les effets indésirables de l’aluminium et de l’hydroxyde d’alumine sont de plus en plus nombreuses, d’année en année. Cet élément pousse aussi à préférer des produits adjuvantés avec un autre sel minéral comme le calcium, composant habituel de notre économie générale. »

Commentaire : « Le Ministère de la Santé ne donnera jamais suite à ce cri d’alarme des chercheurs. »

Professeur Relyveld : « Je suis convaincu, comme le dit le professeur Léry, que c’est une erreur considérable d’avoir retiré du marché les vaccins au phosphate de calcium. »

Ce presque centenaire continue : « Moi j’étais dépassé, je ne pouvais rien faire, ce n’est pas moi qui décide, c’est la direction de Pasteur qui décide. »

Respect, Monsieur, mais votre conclusion est emblématique du pouvoir des personnes qui vous employaient.
Mais vous témoignez maintenant, et c’est plutôt bien.


Commentaire : « La colère des chercheurs de Pasteur n’a rien changé, et l’immense majorité des vaccins contient toujours de l’aluminium. »


« Cela ne pose apparemment pas de problèmes de conscience à ceux qui ont opté pour cette formule tous risques. Marc Girard était Directeur scientifique* de Pasteur Vaccins au moment de la polémique. Il reconnaît que la décision d’arrêter les vaccins au phosphate de calcium est un choix avant tout industriel. » (*De 1984 à 1988)

Marc Girard : « Avec l’arrivée de Mérieux, si vous voulez, les choses sont devenues beaucoup plus professionnelles.
C’était des professionnels. C’était des industriels.
C’est dans un souci de rationalisation.
L’Institut Mérieux a dit “écoutez, on laisse tomber le phosphate de calcium, tout le monde fait de l’hydroxyde d’aluminium”. »

Intervieweuse : « Pourquoi un souci de rationalisation ? »

Marc Girard : « Parce que dans une industrie, c’est toujours plus compliqué d’avoir différents produits qu’il faut mélanger, pas mélanger, éviter de mélanger, etc.
C’est plus simple d’avoir une ligne unique. Et comme la ligne unique était celle de tous les autres fabricants de vaccins à l’époque… Donc c’était un peu normal de se tourner vers l’hydroxyde d’aluminium. »

Commentaire : « Cette vision industrielle, Marc Girard continue de la défendre, même lorsque nous lui parlons des malades de la myofasciite à macrophages. »

Marc Girard : « Soyons clair, par rapport aux milliers de millions de doses de vaccins qui sont utilisés dans le monde, ça représente un nombre infime : c’est trois patients à Créteil ou je sais pas quoi. »

Intervieweuse : « Mille patients en France. »

Marc Girard : « 1 000 patients en France ? »

Intervieweuse : « On les sacrifie. »

Marc Girard : « Non, c’est pas qu’on les sacrifie. Je suis en train d’essayer de vous montrer que le tout n’est pas de se concentrer sur LE pauvre clochard qui est malheureux, mais que il y a aussi le reste de la communauté. »

Commentaire : « Ce pauvre clochard, se sont des centaines de malades sacrifiés par l’industrie pharmaceutique. » « Marc Girard va finir par reconnaître cet excès de cynisme. »

Marc Girard : « C’est vrai, votre réaction est tout à fait bien. Il faudrait faire quelque chose pour ça, et c’est un problème sur lequel on ne se penche pas. C’est vrai, je le reconnais. Tout à fait, il faudrait se pencher dessus. »

Commentaire : « Aujourd’hui, qui se préoccupe vraiment des mille malades français de la myofasciite à macrophages ? »


« Il existe une autorité chargée de veiller sur notre sécurité sanitaire, l’AFSSAPS*, l’agence française qui contrôle la sécurité de nos médicaments. Nous avons souhaité connaître sa position sur ce drame.
Pour Jean-Hugues Trouvin, le Conseiller scientifique du Président, la myofasciite à macrophages ne concernerait que 500 malades, encore une quantité négligeable. »
(*devenue ANSM : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé depuis l’affaire du Médiator)

Jean-Hugues Trouvin : « Nous avons moins de cinq cents cas qui nous ont été, en tous cas, notifiés, et qui sont répertoriés. »

Intervieweuse : « Alors, admettons 500 cas, est-ce que c’est pas suffisant pour vous alerter ? »

Jean-Hugues Trouvin : « 500 cas, encore une fois, sont aujourd’hui analysés, nous alertent, ça c’est tout à fait évident, puisque nous continuons à travailler. Nous cherchons à mettre en évidence une relation possible entre heu, le vaccin et la pathologie qui nous est déclarée. Nous avons depuis vingt ans, trente ans que ces vaccins existent un excellent, ce que l’on appelle « profil de sécurité » au regard de ces vaccins. »


Commentaire : « Pour l’instant, l’Agence de Sécurité Sanitaire ne souhaite pas remettre en cause les vaccins à l’aluminium. »

« En attendant, des familles souffrent et vivent dans l’angoisse… »

Puis l’exemple d’un enfant de treize ans (Océane) que l’on n’ose pas vacciner par crainte du « caractère génétique » de la myofasciite à macrophages.


« Il y a trois ans, il existait encore une solution, un DTP sans aluminium, fabriqué par Sanofi-Pasteur, il a été retiré du marché. Pourquoi le laboratoire a-t-il supprimé ce vaccin sans danger pour Océane et les hypersensibles à l’aluminium ?
Pour le savoir, direction Lyon, chez l’un des leaders mondiaux de l’industrie pharmaceutique. »


« De manière incompréhensible, le Directeur scientifique va affirmer que son laboratoire n’a jamais fabriqué des vaccins sans aluminium. »

Réponse du Docteur Yann Leocmach, Directeur scientifique de Sanofi Pasteur M.S.D. :

« Des vaccins classiques, heu, ceux qu’on donne aux nourrissons, vous avez dû avoir enfant diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, etc. Depuis, depuis la nuit des temps, j’exagère un peu, mais depuis très longtemps c’est grâce à l’aluminium qu’on a des vaccins efficaces.
Je n’ai pas connaissance de vaccins DT-Polio par exemple, sans, sans, sans aluminium dedans. »

Intervieweuse : « Mais il y en avait un jusqu’en 2008. Chez Sanofi. »

Yann Leocmach : « Y’a, y’a, y’a un vaccin qui était avec de l’aluminium qui a été retiré en 2008, mais il contenait de l’aluminium aussi. »

Intervieweuse : « Ah non, je vous assure… »

Yann Leocmach : « Alors là, je je suis désolé, je peux pas… Le le DTP Sanofi-Pasteur MSD, il est avec aluminium, aussi. »

Commentaire : « Quelques jours plus tard, nous avons reçu ce mail… »
« Le Directeur scientifique de Sanofi s’est trompé »

Extrait du mail : « D’autre part, après vérification, je vous confirme que le vaccin DTPolio, Vaccin diphtérique, tétanique et poliomyélitique inactivé, ne contient pas d’aluminium. Je vous prie de bien vouloir nous excuser pour l’erreur commise. »

Commentaire : « Sanofi a bien fabriqué un DTP sans aluminium, mais nous ne saurons pas pourquoi il a été supprimé. »

Au passage, une image hallucinante de cynisme et d’incompétence crasse.


Générique de fin…

Professeur Christopher Exley : « L’aluminium vit un véritable âge d’or. Le scandale, c’est que cet âge d’or s’est construit sans aucune forme de législation. En d’autres termes, même si nous connaissons la toxicité de l’aluminium, il n’existe aucune réglementation quant à son utilisation, et c’est ça le scandale. »

Professeur Romain K. Gherardi : « Si on accumule toujours plus de sources, toujours plus de vaccins, toujours plus d’aluminium environnemental, eh bien une situation où il n’y avait pas de problème quand l’exposition était faible va devenir un vrai problème dramatique de santé publique quand l’exposition va être très large.
Je crois que, sur les métaux, on a des 
histoires qui se répètent, et donc ce qui est arrivé pour le plomb, ce qui est arrivé pour le mercure, ce qui est arrivé pour l’amiante, arrivera pour l’aluminium aussi. »


Voilà, que dire de plus ?

Scandale après scandale, nous continuons…

Les médias se gardent bien de ressortir le couvert de manière constructive.

Les personnes chargées de surveiller tout cela ferment gentiment les yeux, trop prises qu’elles sont par leurs collusions d’intérêts…

 

PS  : intéressé par ce reportage « Aluminium, notre poison quotidien » ?
Pas de lien ici, car ce documentaire est curieusement voyageur…
Mais Google vous aidera certainement à le trouver, même si pour cela il peut être nécessaire d’aller jusqu’en Russie.

Billet en rapport : Cash investigation : quel cerveau avez-vous ?

 http://www.grincant.com/2013/03/04/aluminium-notre-poison-quotidien-symptomatique-et-emblematique/

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