Conférence du Prof. Dr. Christian Daniel ASSOUN
La fibromyalgie ne possède pas à ce jour une éthiopathologie connue et démontrable.
La fibromylagie ou SPID, c’est à dire Syndrome Polyalgique Idiopathique Diffus, de par sa définition médicale symptomatologique ne renseigne que de manière imparfaite sur la nature des
évènements pathologiques vécus par les malades.
Il est vrai, aucun marqueur spécifique antigénique ou examen biologique systémique ne permet de déterminer de manière scientifique et médicale démontrable si un patient est atteint de
ce syndrome. Certains préfèreront mentionner le terme ETAT plutôt que les vocables maladie ou pathologie, car ces différentes dénominations cliniques précises ne conviennent pas aux yeux et
au ressenti des personnes touchées par ces phénomènes.
En effet, l’important pour les patients n’est pas d’être codifiés dans un schéma thérapeutique ou médical, mais de pouvoir bénéficier de solutions concrètes différentes, originales,
voire naturelles ou alternatives. Ils souhaitent également des solutions médicales ou thérapeutiques qui peuvent représenter un espoir, car les médications neuroleptiques ou des
médications anti-inflammatoires possèdent des degrés de réponse et de réconfort qui sont limités dans le temps et de magnitude discutable, surtout lorsque des améliorations temporaires
sont associées à certains effets secondaires des médicaments.
La fibromyalgie et ses malades pourraient également puiser ses espoirs dans les mécanismes naturels biochimiques, car ce sont ceux-là même qui sont perturbés, la douleur
physique et l’atonie du fibromyalgique semblent être une conséquence logique d’un dysfonctionnement élémentaire à découvrir.
On peut se demander s’il s’agit d’un aspect récessif d’une maladie auto-immune latente, d’une maladie génétique diffuse, voire d’un défaut métabolique simple ou d’un défaut de la
synthèse protéique méconnue pour le moment.
La synthèse protéique produit la totalité de nos protéines, 30,000 environ. Ces protéines sont complètement responsables du bon fonctionnement de toute notre
biologie : entre autres des fonctions associées qui sont liées au tissus nerveux, au mésenchyme, aux filtres, aux émonctoires, aux mécanismes de filtration, au
stockage des matières premières énergétiques et aussi leurs transformations à tous niveaux, tant cellulaires que tissulaires y compris osseux.
Certes, toute la synthèse protéique est lié à notre génétique de par le donneur d’ordres de notre biologie, à savoir notre ADN.
Selon notre opinion, et basée sur des observations de dossiers analytiques des examens des électrolytes, c’est à dire des macroéléments et microéléments de
base, l’état de fibromyalgie correspond à undysfonctionnement atypique des structures nerveuses terminales et tissulaires.
Il convient de pas accorder trop de crédit médical et scientifique définitif à l’hypothèse neuro-dégénérative irréversible du syndrome de fibromyalgie, car certaines
médications systémiques ont des effets bienfaiteurs sur les symptômes de douleurs. Je pense en particulier à des médicaments contenant des anti-inflammatoires.
Il est fort possible que les facteurs déclenchants de fatigue chronique et de douleurs invalidantes puissent être liés à la conjonction de différentes situations,
psychologiques, sociologiques, biologiques et bio-environnementales, c. à dire des pollutions de tous genres, comme les dioxines, les furanes, les pesticides, les métaux lourds et
toxiques qui sont contenus dans nos aliments et dans l’environnement.
En effet, notre équilibre vital oscille entre l’acidité et l’alcalinité avec un pH sanguin de maximum 7.39 qui est le reflet de l’homéostasie des électrolytes.
Notre terrain est le reflet de ce pH, c’est en fait une affaire d’eau, où les atomes d’hydrogènes ou protons (H+) équilibrent l’autre partie de la molécule d’eau OH(-) Radical Hydroxyl
(OH).
Cet équilibre dépend qualitativement et quantitativement de la teneur des électrolytes contenus dans nos liquides biologiques et donc d’ éléments majeurs ou macroéléments tels que Na, K,
Mg, Ca, P, qui sont associés à des molécules d’eau.
La déficience momentanée, voire la carence de l’un d’entre eux peut provoquer des dysfonctionnements organiques vitaux. Je pense en particulier aux dysfonctionnements cardiaques,
du Foie, des Reins ou de l’ensemble de notre appareil digestif. Ceci par voie de conséquence peut perturber le métabolisme des sucres essentiels et donc de l’énergie qui
permet le bon fonctionnement des masses musculaires.
En effet, un défaut du métabolisme musculaire entraîne logiquement des mécanismes de douleurs diffus ou intenses et par lutte réflexe de compensation, les mécanismes réflexes créent des
syndromes de fatigue intense.
Le déséquilibre des électrolytes crée la souffrance à de nombreux niveaux de la biologie du fibromyalgique.
Les mécanismes associés au dérèglement du pH et de la présence silencieuse toujours plus importante des agents polluants visibles et invisibles (je pense à nouveau aux dioxines et métaux
lourds en particulier) provoquent des lésions au sein des filtres et émonctoires, c’est à dire du foie, des reins, des poumons, de l’appareil digestif. Ceci
dérègle de facto les mécanismes énergétiques, mais aussi les mécanismes tissulaires et nerveux.
Il s’agit donc d’une association polyfactorielle qui provoque selon nous l‘état de fibromyalgie.
Dans cet état, tous les mécanismes de productions d’hormones et de leurs précurseurs sont perturbés, de même que la grande centrale de détoxination naturelle que constituent le foie, le
pancréas et les surrénales.
Le tissu cérébral est aussi atteint par les métaux lourds et toxiques, notamment des composés mercureux ou mercuriques tels que le méthyl-mercure. Mais le cerveau est également
atteint par les dioxines qui provoquent des lésions irréversibles au sein de notre ADN (même si notre ADN possède un certain pouvoir d’autoréparation).
Les dioxines provoquent des dégats considérables -- non seulement ils affectent la création des spermatozoides, appelé spermatogénèse, mais ils provoquent également des mutations
des cellules et empêchent les divisions cellulaires. Mais les dioxines sont surtout très cancérigènes.
Il existe de ces molécules toxiques plusieurs dizaines de formes chimiques. Les dioxines sont produites parles activités industrielles, mais surtout par les incinérateurs de déchets
domestiques.
Ils agissent au plus profond de nos cellules et tissus et malheureusement actuellement nous ne pouvons pas les détecter au plan individuel.
Ainsi, les SOLUTIONS de l ‘équation FIBROMYALGIE sont à rechercher dans la compréhension de métabolismes simples, dans l’étude des électrolytes présents dans notre biologie, mais aussi
ceux apportés par une alimentation de préférence saine, car n’oublions pas que les aliments sont nos premiers médicaments naturels.
Il apparaît évident, trivial et logique que nos nourritures de base c’est à dire nos aliments, l’air que nous respirons et l’eau, soient convenablement dépourvus d’agents toxiques et de
xénobiotiques tels que les métaux lourds et toxiques, les dioxines, les furanes et les pesticides, et autres dérivés chimiques, aromatiques et solvants.
MAIS IL Y A D’AUTRES ASPECTS QUI PEUVENT ETRE PRIS EN CONSIDERATION DANS LA FIBROMYALGIE
En premier, parlons du métabolisme des aliments :
En effet, les aliments constituent le premier apport de matières premières indispensables à notre bon fonctionnement.
Nous ne développerons pas dans l’approche de cette conférence la justification diététique de tel ou tel régime qui pourrait être le mieux adapté au fibromyalgique. Nous restons seulement dans
un domaine concret d’apport nutritionnel conventionnel en Europe.
Il en ressort qu’en l’absence de pathologie diabétique, une alimentation riche et suffisante devrait convenir au fibromyalgique.
Cette alimentation peut contenir des additifs autorisés.
Il est possible de sélectionner des additifs au sein d’un aliment déterminé, et donc de choisir les meilleurs aliments dans les catégories naturelles ou de qualité biologique.
Dans la Fibromyalgie, il est important de considérer le SYSTEME HEPATO RENAL
Le système hépato-rénal constitue un couple indispensable au bon fonctionnement de notre organisme. Les fonctions vitales qui y sont associées vont de la génétique à la filtration, c’est à
dire du plus simple au plus complexe, p.ex. la synthèse protéique.
Le FOIE constitue le deuxiéme étage d’un édifice métabolique incontournable, il est associé au PANCREAS, troisième étage indispensable à la
biodégradation des sucres biologiques.
Le foie métabolise les substances indispensables telles que les PROTIDES et l’urée CO (NH2)2 qui provient du catabolisme c’est à dire la dégradation des acides aminés qui contiennent les
radicaux chimiques NH2 (amines) et COOH fonction ( acide carboxylique).
Mais le foie intervient également dans le métabolisme des LIPIDES ou graisses, transforme des lipides en lipoprotéines et fabrique le cholestérol.
Enfin, le foie intervient dans le métabolisme des sucres ou GLUCIDES et élabore le glucose à partir des glucides. Ce processus est connu sous le nom de néoglycogénèse.
Egalement, il stocke le glucose sous une forme polymérique appelé GLYCOGENE.
Ce qui est important c’est de retenir que notre foie joue un rôle capital dans la DETOXINATION des substances médicamenteuses indésirables et qu’on appelle IATROGENES, mais également de
par la présence de mercaptans naturels (fonctions thiols) SH, mais aussi de Zinc sous forme organique.
Le foie chélate ou élimine des métaux lourds et toxiques, et selon un très long processus, les produits toxiques sont éliminés par la circulation sanguine
hépatique. Les hépatocytes ou cellules du Foie font le tri entre les agents toxiques et des substances qui sont utiles à notre métabolisme.
Par toutes ces différentes tâches, on peut affirmer que le foie exerce un pouvoir de défense naturel, voire immunitaire dans l’organisme, car les toxiques portent atteinte à l’efficacité
de nos défenses naturelles, et en particulier au plan des agressions bactériennes.
Les cellules spécialisés appelées cellules de Kuppfer vont intervenir et phagocyter les particules colloïdales étrangères non actives et les bactéries
circulantes pathogènes.
Le Foie a aussi un rôle endocrine qui est complété par la mission de stockage vitaminique de la vit. B12 ou Cobalamine et qui contient un atome de COBALT en son centre, tout comme l’INSULINE
contient un atome de ZINC. Ici le Foie travaille au niveau du Pancréas.
D’autres substances comme le GLUTHATION PEROXYDASE qui est un enzyme de bio-dégradation catabolique contenant du SELENIUM (Se) et certains acides aminés comme (H+ Lipoïque) jouent des rôles
métaboliques importants au plan de la protection des mécanismes erythrocytaires (cellules).
Il est important de noter que les mécanismes hépatiques participent à la protection de notre intégrité biologique et à notre bonne santé.
Parmi les co-facteurs de ce que l’on peut appeler les pathologies moléculaires, nous pouvons affirmer – comme démontré dans de très nombreuses études d’Universités et de Centres de Recherches
dans le monde, que le STRESS OXYDATIF y compris les radicaux libres développent des phénomènes de PEROXYDATIONS.
Qu’est-ce que c’est qu’ une peroxydation ?
C’est un phénomène qui bloque de nombreuses chaînes biologiques et peroxyde la molécule d’eau pour la transformer en peroxyde d’hydrogène ou eau oxygénée (H2O2).
Le foie, afin de dégrader des composés qui sont peroxydés, va utiliser une enzyme appelée Glutathion peroxydase. Cette enzyme participe de manière naturelle à la
bio-dégradation des composés peroxygénés. Ainsi, les composés peroxydés qui bloquent, voire inhibent de manière réversible ou irréversible les sites récepteurs des enzymes, co-enzymes, et
substrats, et surtout bloquent l’activité desMETALLOPROTEINES.
On devra noter que les métalloprotéines sont indispensables comme catalyseurs biologiques et qu’il existe au moins 3000. Les METALLOPROTEINES sont impliquées dans notre engineerie
génétique et protéique. Ces ENZYMES associées à des métaux et métalloïdes connus ou rares, règlent le ballet de la vie organique qui implique 30,000 PROTEINES.
Ces ensembles catalytiques indispensables sont impliqués dans les co-facteurs de risque de déclenchement de la symptomatologie du fibromyalgique.
Des études sur les excrétions urinaires des fibromyalgiques indiquent que les balances des électrolytes majeurs, c’est à dire
Na, K, Mg, Ca, P sont toujours perturbées, mais également des éléments importants tels que le Zinc ou le Molybdène.
L’image urinaire peut être le reflet du désordre moléculaire et donc catalytique EMS ou ( Enzyme - Métal - Substrat).
Il est intéressant de noter que l’image urinaire du fibromyalgique ressemble beaucoup à celle des autistes, nous effectuons en routine des analyses urinaires avec des associations
d’Autistes avec lesquelles nous travaillons en Espagne.
Chez l’autiste, on constate une balance électrochimique Na/K perturbée, mais aussi des déplétions pauvres en Calcium et Magnésium, c’est à dire des fuites de Ca et Mg.
La perte de Phosphore (P) semble aussi toujours importante.
Signalons que les déplétions de phosphore indiquent que le matériel énergétique ATP-Mg (ADENOSINE tri PHOSPHATE-Mg) , AMP-Mg, ADP-Mg peut être déprimé et un déséquilibre de ces balances
électro-protéiques de membranes peut aboutir à une hyperexcitabilité ou à son contraire une atonie (problématique associée au Mg).
La voie de la recherche des métaux lourds et toxiques fait aussi partie des axes d’investigations privilégiés par quelques laboratoires dont le nôtre, mais également de la présence des
dioxines dans les liquides biologiques, programme que nous entreprenons en ce moment.
En conclusion, le stress oxydatif pourrait prendre ses sources dans la contamination bio-environnementale silencieuse via les DIOXINES, les furanes, les pesticides, les solvants
industriels, et les métaux lourds et toxiques. D’autres possibilités sont la fragilité génétique face aux agresseurs, qui elle-même serait transmise par voie parentale ou génétique,
ou bien par accumulation silencieuse des toxines.
L’inégalité génétique devant des pathologies pourrait être due à l’accumulation toxique, qui est dans la plupart des cas DOSE DEPENDANTE et qui un jour dépasse le seuil admissible.
Il est vrai qu’il existe également les HYPERSENSIBILTES aux agents toxiques de tous ordres, mais ils ne conduisent pas forcément à des pathologies chroniques ou durables.
Ces développements ne peuvent pas être abordés dans cet exposé faute de temps.
Parmi les « lésions moléculaires » ou stress oxydatif que nous pouvons constater dans un organe essentiel comme le foie, nous ferons appel à une enzyme
catabolique particulière qui est le CYTOCHROME P450 et qui participe à la création indirecte de RADICAUX LIBRES R O2[--]provoquant une peroxydation que nous
avons déjà évoquée précédemment.
Il a été démontré que le GLUTHATION peroxydase associé à la CYSTEINE qui est un acide aminé indispensable lutte efficacement contre la production de radicaux libres.
REGARDONS MAINTENANT QUELLES SONT LES CONSEQUENCES DU DESORDRE BIOLOGIQUE :
Lorsque le foie ne peut pas convenablement exercer sa fonction de détoxination à cause d’agents inhibiteurs tels que les métaux lourds et toxiques, les hormones, les produits chimiques, les
dioxines, furanes, pesticides, solvants, etc., une situation INFLAMMATOIRE se crée et transmet des sous-produits toxiques qui, à leur tour, vont augmenter le STRESS OXYDATIF.
Ce stress oxydatif peut conduire aux états cancérigènes et dégénératifs.
Il semblerait que le stress oxydatif obéisse à la même loi pharmacotoxicologique que celle associée aux effets secondaires de certains médicaments, à savoir la dose dépendance :
c’est à dire que les effets secondaires disparaissent ou diminuent en fonction de la dose administrée.
On pourrait parler de pression du stress oxydatif dans le matériel biologique.
Au delà du phénomène inflammatoire peuvent se créer des lésions réversibles ou irréversibles dans les systèmes biologiques, mais l’autoréparation de nos mécanismes vitaux, y compris de
notre ADN, laisse de notables portes ouvertes vers l’espoir, surtout pour la mise au point de substances simples dépourvues d’effets secondaires et le contrôle du terrain du
fibromyalgique.
QUELLES SONT LES REPONSES POSSIBLES A LA FIBROMYALGIE ?
Quelles sont les solutions, les produits, les méthodes ?
La première approche est la VOIE ANALYTIQUE, ce qu’on appelle un IONOGRAMME (MAU).
Selon notre opinion et expérience sur des dizaines de milliers d’analyses urinaires ciblant différentes pathologies et/ou syndromes, force est de constater qu’un terrain équilibré
au plan de ses électrolytes majeurs secondaires et oligo-éléments ne peut pas présenter une biologie gravement perturbée, et que les ionogrammes ou Métallogrammes Atomiques
Urinaires pour des patients qui présentent un tableau clinique concret et répertorié, sont toujours perturbés soit moyennement soit de manière importante.
Pourquoi ?
Il a été démontré que des déséquilibres des électrolytes sont toujours directement proportionnels à l’état bio-clinique du patient. La bonne connaissance du terrain au plan
des électrolytes est indispensable pour apprécier l’action des supplémentations, mais aussi permet de contrôler l’action médicamenteuse.
Il est donc extrêmement important , en premier lieu, de veiller à une supplémentation ou un équilibrage en électrolytes s’il s’avère que le terrain est déséquilibré.
Les supplémentations minérales:
A la suite des ionogrammes urinaires ou MAU, afin de corriger les balances électrochimiques Na/K Ca/Mg/P, nous avons développé récemment un complexe intéressant et prometteur
moyennement dosé que nous appelons BASIC MIX-GLYCAN. Ce complexe est composé de sels électrolytiques adaptés à un bon rétablissement du pH s’il était perturbé, mais également
compensant les déséquilibres passagers des électrolytes majeurs.
Ce complexe qui est un complément nutritionnel minéral équilibré et qui comprend également certains oligo-éléments indispensables comme le Manganèse ou le Zinc qui
participe à l’activité de plus de 200 métallo-enzymes.
Le rééquilibrage des pools électrolytiques va contribuer de manière importante au réconfort général du fibromyalgique ; car il va tonifier le terrain et le protéger.
Ensuite nous recommandons des SUPPLEMENTATIONS aussi appelés phyto-nutriments à visée de détoxification du système hépato-rénal.
Il existe de nombreuses substances naturelles dont la phytochimie est très intéressante et qui contribuent à la détoxification.
Je pense en particulier aux nutriments suivants :
* Isothiocyanates qui sont contenus dans des légumes crucifères (brocoli)
* Glucosinolates ( qui se trouvent également dans les légumes crucifères )
* Composés organosulfurés (fonction thiol) comme l’oignon, l’ail….
* Monoterpènes, flavonoides…..
D’autres supplémentations sont importantes et améliorent de manière significative l’état des fibromyalgiques. IL S’AGIT D’UNE SUPPLEMENTATION EN ACIDES AMINES, EN VITAMINES ET ENZYMES.
Une liste importante peut être établie, --- ici nous délivrons seulement quelques exemples bien connus.
Les Acides gras polyinsaturés w3,
La vit. C,
La vit. E,
toute la série des vit. B
le CoEnzyme Q10,
le triptophane,
le Gluthation,
la L Cystèine . etc…..
IL A ETE CONSTATE QUE LES IONOGRAMMES DES FIBROMYALGIQUES CONTIENNT SOUVENT DES METAUX LOURDS ET TOXIQUES.
Il existe donc des explications logiques aux déplétions de métaux lourds et toxiques dans les urines des fibromyalgiques.
Des états inflammatoires notables comme c’est le cas des fibromyalgiques, favorisent considérablement la migration et l’excrétion urinaire des métaux lourds et des métalloïdes toxiques,
en effet, l’inflammation déchélate physiquement les éléments toxiques qui ont été piégés dans les parenchymes hépatiques et rénaux.
Ainsi, nous retrouvons les métaux lourds dans les déplétions ou excrétions urinaires, ce qui n’implique pas un risque majeur toxicologique, mais simplement une élimination du milieu de
ces mêmes toxiques. --- C’est une situation contraire au risque.
Il est donc important de savoir détecter dans les questionnaires qui sont remis aux patients et au moment de l’interprétation des postes toxiques des ionogrammes qu’un simple état grippal
peut provoquer des éliminations de métaux lourds et toxiques.
Je vais maintenant vous parler des METHODES DE DEQUELATIONS DES METAUX LOURDS ET METALLOIDES TOXIQUES:
En premier, il existe des chimio-thérapies composées par des acides organiques puissants tels que EDTA et des mercaptans DMSO-DMSA-DMPS.
Ces agents déchélateurs sont généralement employés dans les urgences d’intoxications par les métaux lourds et toxiques, p.ex. si vous avez été victime d’une intoxication grave au mercure ou
au plomb.
Il existe de nombreux effets secondaires associés à ces substances.
Notamment la dépression et la détérioration du pool du Zinc et du Molybdène et d’autres éléments intéressants comme co-protecteurs de l’immunité tels que le Bore et les Lanthanides
(série de 14 éléments naturels) de Lanthane à Lutétium.
Certains médecins, surtout aux USA ou en Belgique, utilisent ces méthodes agressives de déchélation, mais, la plupart d’entre eux utilisent un suivi analytique urinaire pour
apprécier les déplétions secondaires pour éviter l’appauvrissement du pool du Zinc et du Molybdène entre autres, mais aussi pour connaître quelles sont les quantités de métaux lourds et
toxiques qui sont éliminés au cours de chaque chimiothérapie. Ainsi on peut arrêter ou modérer les traitements déchélateurs à temps.
Ce sont ces contrôles de routine sur les protocoles de dechélation
qui nous permettent de nous exprimer en connaissance de cause.
On parle beaucoup des méthode naturelles déchélatrices connues par beaucoup de personnes maintenant.
Il existe quelques substances liées au règne végétal, tel que l’ail, la chlorella, certains champignons, voire certaines algues.
Concernant les algues, il faut émettre des réserves quant à la présence quelquefois limite de métaux lourds et toxiques dans ces mêmes substances, en effet, puisqu’elles piègent des
métaux lourds et toxiques dans leur fonctionnement naturel, si le milieu marin est pollué par des métaux lourds et toxiques, elles seront également contaminées.
Nous utilisons des outils analytiques de spectrométrie de masse atomique ICP-MS et qui sont considérablement sensibles et permettent de détecter des seuils de toxiques très bas dans les
liquides biologiques. (ppb et ppt)
Notre laboratoire a developpé le protocole QUELATORR qui utilise le produit Zn-FLNT4 et la Nano-Zeolite (qui sera commercialisée prochainement).
Le produit Zn-FLnT4, un organo-métallique que nous avons développé depuis 2003 est composé d’un atome de Zinc complexé de manière électrochimique à une
molécule de Fructose.
Il s’est avéré que cette association naturelle est particulièrement efficace en action de déchélation des métaux lourds et toxiques.
En même temps, le Zn-FLNT4 permet de consolider la bonne valeur du pool du ZINC qui est considérablement important au plan biologique.
Notre méthode ne provoque aucun effet secondaire et permet de manière douce d’éviter les états de carence en Zinc, et également protéger
les parenchymes endocrines et l’immunité.
La durée d’un traitement est toujours directement proportionnelle à la quantité de métaux et toxiques à éliminer.
Dans les processus de déchélation envisagés, il est conseillé de ne pas absorber de substances végétales riches en phytates qui peuvent à leur tour chélater les métaux
utiles comme le Zn FLNT4.
Les phytates sont des proteines qu’on trouve dans certains aliments tels que les artichauts, le poireau et le céleri.
Il y a également la contamination par les dioxines
A notre connaissance, il n’existe pas de méthodes naturelles d’origine biologique ou végétale connues qui permettent de neutraliser et transformer ces substances chimiques PCB(s) qui
contiennent du chlore associé à des molécules aliphatiques ou aromatiques, car cette chimie de neutralisation n’existe pas en chimie industrielle.
C’est là le problème très grave que les industries et municipalités rencontrent lorsqu’ils utilisent des méthodes d’incinération conventionnelles pour détruire les déchets de notre
consommation domestique.
Pour information, la législation européenne a déterminé une limite maximale de 4 ng/m3. Il faut savoir que certains incinérateurs produisent jusqu’à 100 fois cette norme limite.
Comme il n’y a actuellement pas de méthode industrielle de neutralisation, les alternatives sont très limitées --- soit on incinère, soit on entasse les déchets en espérant que dans les 10
prochaines années on trouvera la méthode adaptée.
Devant ce fléau silencieux et mortifère pour notre patrimoine biologique, nous avons décidé avec des partenaires industriels, d’activement rechercher depuis 2003 les solutions tant
technologiques que thérapeutiques l’élimination des dioxines dans les liquides, graisses et tissus biologiques.
Notre première mission sera en 2006 sur Genève d’analyser les dioxines dans les matériaux biologiques, c'est-à-dire les tissus, les os, les graisses, les urines, le sang, le sperme, les
cheveux avec des appareillages très coûteux et donc sophistiqués.
Parallèlement à cet important travail, nous avançons également de manière satisfaisante sur la voie de la mise au point des molécules thérapeutiques qui permettront d’éliminer les dioxines
exogènes.
Pour conclure, j’aimerais souligner que la fibromyalgie comme d’autres syndromes rares n’est pas une malédiction. Elle représente un défi supplémentaire à relever en biologie et en biochimie.
Il existe des solutions et des méthodes à la portée de tous qui permettront d’aider et soulager à moindre frais.
De plus, votre collaboration permettra de mieux comprendre les mécanismes à découvrir, liés aux signes de la fibromyalgie, mais aussi de mieux comprendre l’action des dioxines et métaux
lourds et toxiques dans le déclenchement des symptômes de fibromyalgie.
Vu sur
http://www.glycangroup.com/group/index.php?option=com_content&view=article&id=9&Itemid=12&lang=fr
Témoignage de Lionel : courrier du 20 octobre
2009
J'ai 39 ans, je souffre depuis de nombreuses années de douleurs diffuses qui semblent être articulaires, mais les
radiographies ne montrent pas de problèmes d'arthrose ou autre. Pourtant elles sont bien là ces douleurs, et de plus en plus présentes.
Elles sont telles que vous les décrivez dans votre livre, et engendrent des fatigues de plus en plus lourdes à supporter. Je suis resté sidéré à la lecture de votre livre,
tellement ce que vous décrivez ressemble à ce que je ressens.
Je dois me reposer de plus en plus et garder mon énergie pour mes heures de travail.
L'an passé, mon médecin m'a mis sous antidépresseur. j'ai suivi aussi, une thérapie chez un psychologue.
Quand je leur parle de mes douleurs, ils ne semblent pas me croire : mon médecin me dit que c'est psychologique, et le psychologue pense que je suis un peu fragile physiquement
Bref, "Monsieur L, faites du sport !" me disent-ils !
Or je ne suis pas du tout en état de faire du sport. j'ai beaucoup de mal à marcher longtemps, et je réduis de plus en plus mes activités, pour garder mes forces pour mon travail. C'est un
cercle vicieux.
Je regrette encore d'en avoir parlé aux médecins du travail. Ils m'ont classé, au mieux parmi les "emmerdeurs", et au pire, parmi les cas "psy"
Même sous traitement antidépresseur, les douleurs sont toujours là, et mon médecin me soupçonne de ne pas prendre mon traitement sérieusement.
Pour les détails, je suis porteur d'une bonne quinzaine d'amalgames, dont certains très gros. Ceci depuis l'âge de 6 ans, car mes dents poussaient avec des caries.
Malheureusement, exceptée une collègue, personne ne semble croire à tout cela. Ni mon médecin, ni mon psychologue, et encore moins mon dentiste qui m'a presque disputé quand je lui en ai
parlé : " Vous me décrivez là une belle affaire de charlatanisme ! à moins que vous ne vouliez, derrière tout cela, cacher un simple désir de faire de l'esthétique ?" (Propos du dentiste
accompagnés d'un petit sourire moqueur...)
Alors que faire ? Qui dois-je consulter ? Si vous pouviez m'éclairer, je vous serais infiniment reconnaissant, car les douleurs ne me quittent pas malgré le moral qui est bon. Et ce
week-end, elles m'ont fait beaucoup souffrir, mes forces sont au plus bas.
Courrier de Lionel du 14 Juillet 2010 : après 8 mois de traitement.
J'ai fait le test d'après
vos conseils. les résultats sont énormes et je suis en traitement depuis le début de l'année. Je crois que j'ai de la chance, malgré un taux à 300 µg de mercure, car
mon état s'est rapidement amélioré.
Mon problème est donc assez simple visiblement, car je n'ai que très peu d'autres métaux et ne présente pas d'allergie aux métaux. J'attends pour entreprendre les travaux dentaires.
Mes douleurs ont presque disparu et ma fatigue chronique aussi.
Après seulement 8 mois de traitement, le bénéfice obtenu est déjà incroyable ! Je revis véritablement, et je profite d'un bel été, chose que je n'avais pas connu
depuis fort longtemps.
J'ai repris mes activités de jardinage et de bricolage que je ne pouvais plus pratiquer. Je peux de nouveau faire des promenades à pied.
De plus, chose non négligeable : ma mémoire s'améliore de semaine en semaine. ça aussi c'est formidable !
Témoignage de guérison de Thomas (novembre
2009)
Durant des années,j’ai souffert de fatigue chronique très intense
devenant de plus en plus insupportable, avec sensation de corps lourd, absence d'énergie, sommeil irrépressible au moindre repas, crispations à tous les niveaux, pensées lentes et tensions
intérieures, raideur du corps, difficultés d’écriture, vertiges, maladie de peau : forme de candidose se traduisant par l'apparition de cloques avec un liquide jaunâtre à l'intérieur (Le seul
moyen que j'avais trouvé spontanément pour les traiter était de les percer régulièrement, puis de les nettoyer au savon pour les faire sécher).
Après un long, long parcours et de multiples recherches, approches, et toutes sortes d’essais thérapeutiques sans succès (alimentation, jeûnes, compléments alimentaires, ...) j'ai
fini par avoir des doutes sur mes amalgames, et j’ai découvert votre livre. Il est d'une grande clarté et ça a été pour moi une révélation que de le lire.
Je commence donc le processus de chélation en février 2008. Cette première chélation est assortie d'une analyse d'urines chez Micro Trace qui a mis en évidence un taux de mercure de
82,74 mcg/g Créatinine. Je comprends alors mieux pourquoi je vais mal !
Les séances se sont ensuite succédées régulièrement toute l'année jusqu'à l’automne et jusqu'à la neuvième séance, l'évolution a été assez subtile (baisse sensible et très progressive des
tensions, comme si la psyché et le corps se détendaient).
Durant les échanges que j'ai pu avoir avec les autres patients, on m'avait signalé que la huitième séance pouvait représenter un seuil important avec des améliorations significatives. Je
l'ai donc attendu impatiemment... mais il ne s'est rien passé !
C'est donc à ma grande surprise que, passé la neuvième séance, dans la semaine qui a suivi, j'ai pu constater une amélioration spectaculaire de mon énergie qui s'est remise à circuler,
tant sur un plan corporel que sur un plan psychique, avec le sentiment d’être bien dans ma peau. Je retrouve soudain la forme physique. En l'occurrence et pour en
souligner l'importance, le sentiment de passer d'une 4L à une Porsche 911 ! Très impressionnant. Là où le corps était lourd, plein d'inertie, je retrouve un corps léger et plein d'allant. Depuis,
ma marche est beaucoup plus rapide et ma vie est transformée.
Mais ce n'est pas tout. Cette dynamique corporelle s'est accompagnée d'une grande fluidité : ma main s'est détendue et l'écriture est devenue plus fluide, plus enroulée, plus naturelle.
J'ai eu le sentiment très net que des crispations intérieures étaient tombées. La pensée elle-même est devenue plus fluide, plus rapide. Un autre aspect notable a été l'amélioration
de ma drôle de maladie de peau. A partir de la 9ème chélation, ces cloques se sont mises à sécher toute seules après chaque chélation, et ne persistent plus maintenant qu'à l'état résiduel.
Aujourd'hui, les choses sont en train de se stabiliser, indubitablement ma vie est considérablement améliorée. La perception intérieure que j'ai de la présence du mercure en moi,
serait qu'il agit un peu comme de la glue, de la glue psychique et corporelle, empêchant l'énergie de circuler comme elle le devrait.
Voilà donc, en quelques mots, l'essentiel de ce que j'ai pu constater.
Bien cordialement,
Thomas
Témoignage de guérison d'Alicia (35 ans)
Première lettre à Françoise Cambayrac (12 avril 2008)
Une amie m’a conseillé votre livre et je l’ai dévoré en quelques jours.
Je suis bouleversée par les révélations qu’il contient. Ma maman souffre de fibromyalgie depuis plus de 15 ans. Je suis moi-même en mauvaise santé depuis… très longtemps.
Des nausées et vertiges persistants, douleurs cervicales et dorsales avec souvent des sensations d’épines dans le thorax, angines à répétition, allergies
alimentaires : depuis 8 ans, je ne peux plus manger de blé, seigle, avoine, orge, certains fruits crus (pommes, poires, pêches…) ni de noisettes, noix, amandes.
Tension très basse, paresthésies, sécheresse de la peau, problèmes de transit … et une intense fatigue chronique que je mettais sur le compte de mes déplacements (j’habite à Paris et
travaillais en province) mais qui ne se sont pas arrangé quand j’ai été muté à Paris, en novembre dernier, bien au contraire : ma santé s’est empirée : état dépressif, absence
de tonus, TRES grande fatigue, douleurs, impression d’être droguée avec un cerveau qui fonctionne au ralenti une grande partie de la journée
En mars je suis allée voir un dentiste pour un bilan et quelques soins. Le soir même, je n’arrivais plus à marcher ! Mes jambes refusaient de se mettre en mouvement. Je ne suis pas prête
d’y retourner, surtout après ce que j’ai lu dans votre livre, j’ai compris que ce vous écriviez était exact.
La semaine qui a suivi a été particulièrement éprouvante : acouphènes, tiraillements dans le cou, trous de mémoire importants, réveil avec sensation de friture électrique dans le
haut du crâne (comme celle provoquée lors d’un court-circuit avec étincelles), maux de tête, cerveau comme drogué, des envies de pleurer inexpliquées, douleurs dans le bras et la main (arthrite
?), fourmillements au niveau du crâne …
J’ai 35 ans, 10 amalgames en bouche et une couronne en nickel-chrome avec un effet pile (en face et à coté d’amalgames). Je pense être intoxiquée. J’ai peur et suis angoissée.
Mais en même temps j’ai envie de me battre et d’informer. S’il vous plait, aidez-moi à me mettre en contact avec un médecin spécialisé et expérimenté pour diagnostiquer et soigner, le cas
échéant, une intoxication mercurielle.
J’ai acheté un deuxième exemplaire de votre livre pour qu’il soit livré à ma mère qui habite dans l’est. Je suis révoltée, mais en même temps soulagée de comprendre ce qui se joue
derrière ces maladies aux origines inexpliquées. De par mon métier, je vois beaucoup de personnes, de jeunes et d’enfants qui vont mal. Beaucoup de choses s’éclairent maintenant pour moi.
Je salue votre courage et votre détermination pour qu’éclate la vérité à la suite du docteur Jean-Jacques Melet et vous adresse ma gratitude de m’avoir ouvert les yeux sur cette
menace et peut-être guérir ma maman et pour moi, vivre normalement et fonder une famille.
Sincèrement,
Alicia
10 mois plus tard : second courrier à Mme Cambayrac (15 février 2009)
Voici de mes nouvelles.
Mes symptômes étaient devenus vraiment envahissants depuis quelques années. Mais, après cette banale visite dentaire, là j’avais été vraiment très très bas. Et j’ai eu très
peur pour mon intégrité cérébrale en raison des pertes de mémoire, des difficultés de compréhension, des douleurs en différentes zones du crâne. Il m’est arrivé d’être désorientée dans le temps
et dans l’espace. J’avais besoin de dormir tout le temps. Des secousses incontrôlées du haut du corps étaient apparues lorsque j’étais au repos ou même en conduisant !
En attendant le rendez-vous avec le médecin puis le test de provocation, j’ai suivi les conseils alimentaires que vous donnez dans le livre et cela m’a permis d’au moins garder
la tête hors de l’eau (et retrouver aussi un transit normal qui m’a permis de reprendre des forces)
Lorsque j’ai enfin pu faire le test par intraveineuse fin juin, dans les heures qui ont suivi, c’est comme si un voile qui se trouvait sur mon cerveau se levait ! J’ai aussi
recommencé à faire des nuits entières. Quel bonheur !
Les résultats ont donnés en microgramme par gramme de créatinine :
Aluminium : 36,9
Arsenic : 33,3
Plomb : 31,3
Cadmium : 1,8
Cuivre : 910
Nickel : 13,08 haut
Etain : 6,7 haut
Mercure : 64,9 haut
J’étais bien intoxiquée ! (à des métaux tous présents dans ma bouche au travers de mes obturations dentaires !)
J’ai entamé la désintoxication par intraveineuse de DMPS et Zn-DtpA (protocole Van der Schaar) en septembre, et petit à petit, j’ai retrouvé mes forces, mes capacités et ma santé.
Aujourd’hui, au bout de 6 mois :
o je ne mélange plus mes mots ;
o j’arrive à fixer ce que l’on me dit et à organiser ma pensée normalement
o je n’ai plus besoin de me recoucher aussitôt après le petit déjeuner et je peux faire plus de choses dans la journée ;
o je n’ai plus de secousses, de paresthésies, fourmillements …
o je marche à nouveau plus longtemps et à bonne vitesse ;
o je retravaille presque normalement et peux préparer mes cours (je suis enseignante) ;
o je n’ai quasiment plus de vertiges, de nausées, de douleurs musculaires ...
Je revis et le moral est revenu.
Mon état n’a plus rien de comparable. Je suis la preuve vivante que l’intoxication chronique aux métaux lourds existe bel et bien et se soigne.
J’ai encore tous mes amalgames en bouche et ma couronne et je m’apprête seulement maintenant, c'est-à-dire un an après le début du traitement de désintoxication à commencer
leur dépose précautionneuse.
Je ne suis pas encore tout à fait au bout de mes peines mais à 36 ans l’avenir et la vie s’ouvre à nouveau à moi.
En juillet dernier, un de mes frères m'avait déconseillé de suivre cette voie de décontamination, disant que je ne retrouverais pas la santé et irai même plus mal ! J’ai
suivi ma route heureusement !
Sans votre livre, qui est arrivé pour moi à un moment crucial, je n’ose imaginer où j’en serais aujourd’hui. Merci encore pour votre formidable travail et votre gentillesse. Je suis
également très reconnaissante à l’amie qui me l’a conseillé ainsi qu’au docteur qui m’a soigné.
Je suis à la fois heureuse de m’en sortir mais révoltée par tant de gâchis humain et démunie devant la difficulté à faire connaître ce problème un peu compliqué. Parce qu’il ne
suffit pas d’ôter les plombages, il faut d’abord se désintoxiquer, sinon on risque d’amplifier ses problèmes (comme lors de ma visite chez le dentiste de mars 2008)
C’est pourquoi j’ai voulu témoigner pour que d’autres puissent profiter de mon expérience, et éviter l’erreur n° 1 qui est de se précipiter chez le dentiste avant d’avoir entamé les
investigations nécessaires qui mettent en évidence, si on a un problème d’intoxication ou non.
Vous retrouverez les 4 témoignages de guérison qui vont suivre, dans le livre "Maladies émergentes : comment s'en sortir"
parmi 26 autres récits.
Témoignage de guérison de Gabrielle (avril 2010)
J'ai aujourd'hui 48 ans.
Fatigue extrême, hypersomnie, teint très pâle, tête constamment dans le brouillard, asthénie, pensée confuse, m'ont empêché de vivre normalement pendant longtemps.
J'étais suivie par un ORL depuis 22 ans, nez, gorge, oreilles, étant chez moi dans un état déplorable. Je ne cessais d'être infectée et j'avais un profil de dépressive, alors que tout allait bien
dans ma vie (j'ai même fait un "burn-out"). Je perdais la mémoire, cherchant de plus en plus mes mots. J'avais des idées noires, et de plus en plus d'angoisses. Chaque hiver j'étais malade en ORL
et prenais très souvent des antibiotiques.
Je m'adressais à des médecins pour trouver des pistes d'amélioration, tous me disaient la même chose : "Vos analyses de sang sont parfaites, si cela ne va pas, c'est dans votre tête, allez
donc voir un psy."
Février 2009 je tombe sur une émission de télévision et là, j'ai une révélation : "et si c'était à cause de tous les amalgames que j'ai dans la bouche, et certains depuis l'âge de 8 ans
?".
Je lis aussitôt le livre de Françoise Cambayrac : Vérités sur les maladies émergentes. Quelle n'a pas été ma surprise de constater qu'immédiatement après avoir
commencé à suivre ce qu'elle conseille et qui est gratuit, mes problèmes ORL disparurent !
Je me suis dépêchée de faire un test de provocation, j'avais un taux de 141 µg de mercure ! Le médecin m'a prescrit alors en plus un test d'allergies qui révéla une très forte allergie au
mercure.
J'ai suivi le protocole de dépose indiqué dans le livre à la lettre, en veillant à coupler les retraits de mes dix amalgames, trois couronnes au nickel et quatre vis en métal, avec des
intra-veineuse de DMPS.
Après dix mois de traitement, voilà mon taux de mercure descendu à 11µg ! Et le constat est sans appel : j'ai retrouvé une énergie incroyable, je n'ai plus ni fatigue, ni confusion dans ma
tête, ni angoisse, ni idée noire. J'ai repris des couleurs et viens de passer mon premier hiver sans antibiotiques car je ne suis pas tombée malade !
Mon médecin ORL qui me suit depuis 22 ans m'a annoncé que mes muqueuses nasales sont devenues normales, alors que pendant 22 ans, elles étaient de type allergique.
Mon histoire vous paraît incroyable ? A moi aussi !
Témoignage de guérison de
Marie-Thérèse
J' ai souffert durant presque vingt ans : fatigue chronique intense que rien ne justifiait, dépression,
angoisses, malaise indéfinissable et continuel, très invalidant.
Tous les examens médicaux possibles et imaginables entrepris ne révélaient aucune anomalie. Les recherches effectuées personnellement, les essais de thérapie psychique ou les traitements
de médecine parallèle ne m'apportaient aucune amélioration, je suis gagnée par le désespoir ! Un calvaire qui durera 17 ans …
Mais en 2003, par l'intermédiaire d'un journal de santé naturelle, j’ai réussi à entrer en contact avec le docteur Meletqui aussitôt m' a prise en charge. Il
était temps ! J'ai effectué les tests nécessaires par correspondance, avec le laboratoire allemand, ce n’était
pas si compliqué, lesquels ont effectivement révélé une intoxication importante au mercure due à la présence de 6 amalgames dentaires dans ma bouche. Le Dr Melet avait raison. J’ai donc
entrepris le traitement sous son contrôle (jusqu'à son décès brutal en 2005).
Mon taux de mercure diminue, mon état s’améliore progressivement, je fais alors assianir ma bouche en ôtant les
plombages et retrouve une forme excellente. A bientôt 77 ans, je puis dire que je me sens rajeunie et ne me suis pas aussi bien portée depuis plusieurs décennies.
Mon entourage n'en revient pas. Avant de vous lire, j'attribuais cette guérison au traitement du docteur Melet, mais sans en être absolument certaine. Mais après la
lecture de « Vérités sur les maladies émergentes », je n' ai plus aucun doute : cette lecture m' a fait découvrir tant de choses ! Je vous félicite et vous remercie de tout cœur pour ce travail
considérable accompli.
J' ai une telle reconnaissance envers le docteur Melet que, comme vous, je ne pense pas avoir le droit de garder tout cela
pour moi. Je parle le plus possible de mon expérience vécue autour de moi, je fais lire votre livre en le prêtant, en le recommandant à tous ceux que je rencontre.
C'est aussi pourquoi je désire participer à votre forum, y témoigner et contribuer à encourager tous ceux qui souffrent des ravages de ces intoxications aux métaux lourds et particulièrement au
mercure (vérités si bien cachées!)
Patricia est en cours de
traitement, suivez ses progrès au jour le jour sur son site :http://www.maladie-fibromyalgie.com/fibrolettre-de-mars-2010-les-metaux-lourds-776
Avril 2010 : Après une année de chélation, j'ai une nette amélioration au niveau de mon énergie, j'arrive à travailler 10 heures
par jour sans que mon corps ne dysfonctionne. Il encaisse mieux et la douleur n'augmente pas. Je ne suis pas encore guérie, toujours des douleurs et des raideurs maisl'amélioration est
bien là.Même après un an de nettoyage, mon taux de mercure n'est pas descendu. J'étais tellement contaminée par d'autres métaux (étain, cuivre), qu'il a fallu d'abord éponger ce trop
plein. Je vais maintenant faire ôter mes amalgames avec précaution comme indiqué dans le livre .
Témoignage de guérison de Géraldine
printemps 2009
J'ai 37 ans, je suis mariée sans enfants, je vis à la campagne. Depuis une dizaine d'années,
je souffrais de douleurs dorsales et cervicales douleurs du bassin, fessiers, tous mes muscles me faisaient souffrir sans parler de nombreux autres symptômes insupportables comme
l'hypersensibilité à TOUT !
Les douleurs étaient atroces pendant toutes ces années, et on me soignait pour de l'arthrose et du stress !! (Aujourd’hui je crois pouvoir dire que « le stress » est un vrai fourre tout, car je
ne pense pas que j’étais stressée, j’avais surtout très mal, et quand on a mal, on ne supporte rien.)
En mars 2007, ne pouvant presque plus marcher, mon médecin me prescrit un mois de Valium pour décontracter les muscles, et me parle de fibromyalgie.
Je suis littéralement choquée à l’annonce de ce diagnostic que je reçois de plein fouet, comme une bombe dans ma vie, que je perds 13 kg en 2 mois !
Oui je connaissant la maladie : une amie et une tante en sont atteintes.
Je me suis retrouvée alors comme elles avec tout le panel de médicaments prescrits en cas de fibro (une quinzaine de médicament/jour)
Heureusement, grâce à internet, j'ai vite compris que tous les traitements pour la douleur ne seraient jamais efficaces, et j'ai découvert et entamé rapidement le régime Seignalet qui a été
efficace en 7 jours sur les grosses douleurs. J'ai alors décidé de me sevrer de tous ces médicaments, ce qui n'a pas été le plus simple.
Un jour dans un programme télé, je tombe sur un petit article sur votre livre « Vérités sur les maladies émergentes » je l’ai bien vite acheté ! Et là, j'ai tout compris : la raison
de mes douleurs, c’était du au mercure libéré quand on m’avait enlevé mes 5 amalgames. Je m’attendais à tout sauf à ça !
J'ai trouvé un médecin qui s’y connaît dans l’intoxication au mercure, il me fait des injections de désintoxication (DMSP , ZnDTPA):car mon test a montré que j’avais trop de mercure
:
argent 2,69
arsenic 76,38
cadmium 1,91
étain 13,11
mercure 86,66
nickel 8,32
plomb 47,81
cuivre 1083,44
Aujourd'hui après 10 mois de traitement au DMPS, je me sens guérie de ma fibromyalgie et maintenant que j’ai éliminé ce mercure de mon corps, je peux même remanger comme tout le monde ! Plus
besoin de faire de régime sans gluten et sans caséine qui est très pénible. Je n’ai plus aucune douleur et tous les petits symptômes insupportables ont disparus (sauf un malheureusement :
l’hyperacousie, qui n'était peut-être finalement pas dû à l'intoxication aux métaux lourds mais à un abus de concerts de rock !)
Je dis un grand merci à Françoise car sans son livre, je ne serais pas guérie de cette soi-disant fibromyalgie !
Géraldine
Guérir de l'électrosensibilité (EHS)
Témoignage de Sophie (mars
2010)
J'aimerais que mon histoire serve d'exemple et puisse aider d'autres electrosensibles (ou intoxiqués et abandonnés par les médecins )
à prendre eux-mêmes en charge leur santé et à comprendre d'où vient cette électrosensibilité.
Je m'appelle Sophie et j'ai 26 ans. Je viens d'emménager avec mon ami dans un joli appartement de la région parisienne. Et nous
sommes enfin ensemble, depuis le temps que nous en rêvions ! Nous avions tout pour être heureux et cette période aurait dû être une des plus heureuse de ma vie. Pourtant ...
En mai 2005, un dentiste retire mes 4 vieux amalgames en métal pour de la résine plus esthétique d'après lui. Cet été là, je ressens une énorme fatigue comme jamais, au point de ne plus
pouvoir travailler ; je suis donc arrêtée une semaine. Je ne m'explique pas ce qui m'arrive, et je pense que c'est une crise d'herpès. Bizarre tout de même car j'ai d'autres signes étonnants:
aussitôt que j'allume la télévision le dimanche, je souffre de brûlures du cuir chevelu. Puis s'installe une migraine violente et tenace qui dure 3 jours. Les brûlures reviennent ensuite, sans
que je ne comprenne trop pourquoi. Les céphalées s'amplifient, une très grande tristesse inexpliquée m'envahit, mais aussi des engourdissements et fourmillements inquiétants. Mon sommeil
s'effiloche, je dors de moins en moins. Je suis très mal.
Curieusement, lorsque je quitte Paris pour la campagne, je n'éprouve plus aucun malaise, je me sens complètement normale, je dors comme un loir. Plutôt étonnant tout ça ! Il m'a fallu un
certain temps pour comprendre que ces symptômes ne se déclaraient pas au hasard, ni n'importe où, ni n'importe quand. Cela devient de plus en plus clair pour moi: lorsque je suis à la campagne,
je vais bien.Tandis que télévision, travail sur ordinateur au bureau, métro, marche dans Paris, suscitent automatiquement d'épouvantables douleurs, au point parfois de m'effondrer en
larmes.
Puis très vite tout s'accélère. Chaque sortie devient une redoutable expédition, moi qui adore me promener dans Paris, ,je ne peux plus en profiter. Rien n'est plus possible, tout semble
se resserrer autour de moi. Je pense être atteinte de sclérose en plaques et suis hospitalisée quelques jours, mais ... les examens ne donnent rien. Je consulte en neurologie, il s'avère que je
n'ai rien non plus de ce côté, et je cours les médecins sans savoir ce que j'ai vraiment.
Je finis par comprendre que je suis "électrosensible". En effet, je suis saisie parfois de violents maux de crâne, et m'aperçois dans les minutes qui suivent que quelqu'un téléphone avec
son portable à côté de moi. J'en arrive aussi à détecter les antennes relai, et c'est très douloureux. Puis je découvre qu'il y en a une à 100 mètres de chez moi ! Je comprends mieux pourquoi
dormir ici m'est impossible. Je me renseigne: c'est bien cela, je suis sensible aux ondes électro-magnétiques.
J'explique au médecin du travail qui est très compréhensive, que je connais maintenant la raison de mon extrême fatigue, et des malaises que je ressens au bureau, car il est littéralement
envahi de matériel informatique. Mais cela ne sert à rien, il a été impossible d'aménager pour moi une place de travail spécial.
C'est l'impasse dans ma vie. Je me retrouve à ne plus pouvoir habiter chez moi, et à ne plus pouvoir me rendre à mon travail. Il me fallait faire un choix entre ma vie professionnelle et ma
santé, car aucun médecin n'a trouvé nécessaire de me faire un arrêt maladie. Aucun ne m'a proposé ni remède, ni repos. Mon quotidien se trouve complètement chamboulé presque du jour au lendemain,
en un mois j'ai dû tout quitter.
Pourtant, même si c'est dur, savoir enfin ce que l'on a, apporte un soulagement, car c'est aussi pouvoir y remédier, même s'il y a parfois plusieurs causes à démonter les unes après les
autres, comme des poupées russes, pour retrouver la santé.
C'est le cœur lourd que je dois tout quitter, je ne peux pas faire autrement. Je dois changer radicalement de vie et retourner habiter chez mes parents à la campagne, puisque je n'ai plus
de travail et que je ne peux pas vivre en ville. Et c'est vrai que là je me porte mieux tout de suite. Heureusement que mon ami vient me voir chaque week end...
Les médecins sont souvent agacés en nous entendant prononcer le mot "internet". C'est vrai qu'il y a de tout et n'importe quoi sur la toile. Mais pour certains d'entre nous, cela a été
salvateur et indispensable. C'est moi et moi seule qui ai trouvé la cause de mes maux.
Le jour où l'on comprend que ni les généralistes ni les spécialistes ne peuvent rien pour nous alors que nous, nous savons bien que nous avons quelque chose, notre point de vue change. Il
m'a fallu me rendre aux urgences pour en être sûre ! J'ai bien senti que l'interne me prenait pour une fêlée quand je lui ai dit que je sentais les ondes, et je me suis vite rhabillée et sauvée
de peur qu'elle ne me ramène une camisole de force !
J'avais tapé "guérir de l'électrosensibilité" dans un moteur de recherche et trouvé une page web qui présentait le livre de Françoise Cambayrac "Vérités sur les maladies émergentes". A
cette époque je ne pouvais pas rester longtemps devant un écran d'ordinateur car j'étais devenue hypersensible aux ondes électro-magnétiques ainsi qu'à l'électricité domestique, et pourtant je
savais que j'y trouverais sûrement LA solution pour m'en sortir et guérir véritablement.
Alors il va falloir que les médecins s'y fassent et vivent avec leur temps. Nous ne sommes plus des moutons qui gobons béatement les paroles des hommes de science comme paroles d'évangile.
Nous pouvons nous informer et tout circule très bien sur internet.
Ce livre m'a permis de confirmer mes doutes sur les liens entre l'électrosensibilité et les métaux lourds et de comprendre comment cela agissait, ainsi que les traitements
proposés.
Après un temps de récupération à la campagne durant lequel je retrouve le sommeil et la forme, je fais le test de provocation et entame la désintoxication des métaux lourds. Mon corps a
toujours bien réagi aux IV de DMPS même si j'étais légèrement fatiguée les jours suivants.
Très vite en 4 mois, c'est à dire bien plus vite que prévu, je retourne en ville, et après quelques aménagements de notre appartement, je suis heureuse de pouvoir vivre à nouveau dans mon"
chez-moi" avec mon copain.
Cela n'a pas été toujours facile, il y a eu des hauts et des bas, mais je ne perds pas mon objectif: guérir ! Et l'amélioration est tellement réelle au fil des mois que je peux
retravailler.
Cette maladie m'a finalement beaucoup apporté: Je prends soin de moi, j'ai modifié mon alimentation et pas mal d'autres habitudes, pour éviter d'ingérer trop de produits chimiques nocifs.
On pense souvent à tort que tout ce qui est autorisé est inoffensif.
J'ai eu beaucoup de chance de très vite savoir ce qu'il fallait faire, merci internet ! La plupart de mes symptômes ont disparu. J'ai acquis une bonne hygiène de vie, et je n'ai plus à me
soucier des sources de CEM autour de moi ou presque. Je ressens un grand mieux-être, même si je ne peux pas encore dormir ou travailler n'importe où, ni me balader sous les antennes relai, mais
je n'y suis plus hyper-sensible, je les sens, c'est tout, et n'en souffre pas. Ma vie est totalement transformée.
Récapitulatif:
- Septembre 2008: 1er test et chélation chaque mois
- Dès janvier 2009, après 4 traitements chélateurs, je me sens déjà mieux et j'aménage mon "chez-moi" pour pouvoir y revivre, chose que je n'aurais jamais pu faire l'été précédent tellement
j'étais HS
- juillet 2009, soins dentaires sur mes dents ( anciennement plombées ) selon le protocole décrit dans le livre de Françoise Cambayrac.
Encore un énorme merci à Françoise Cambayrac, au docteur et au chirurgien dentiste, je dois dire que j'ai eu beaucoup de chance de tomber si vite sur les bonnes
informations.
Témoignage d'Isa
De nombreuses personnes en France sont diagnostiquées « spasmophiles », « fibromyalgiques »… Elles souffrent de fatigue chronique et de toute une myriade de
maux dont le corps médical français ignore la cause…
Ne sachant soigner ces patients, ceux-ci se voient systématiquement renvoyés en psychiatrie… Les antidépresseurs et autres psychotropes deviennent vite leur
lot commun tandis que leurs symptômes évoluent en silence, dans l’indifférence générale.
J’ai été atteinte de l’une de ces « maladies mystérieuses » qui font sourire la plupart des médecins.
Les recherches que j’ai effectuées pour me sortir de cette situation m’ont amenée à découvrir un énorme scandale de santé publique…
Mon parcours
Il y a environ 10 ans, je commence à souffrir de fatigue chronique, de problèmes endocriniens. Au fil des années, viennent s’ajouter des troubles digestifs, des insomnies, des spasmes de plus en
plus fréquents et intenses, etc.
Je consulte plusieurs médecins. Mes analyses sont excellentes. Le diagnostique est clair : je suis une patiente qui « somatise » !
Je réussis à finir mes études de droit puis à travailler quelques temps dans l’audiovisuel, mais les symptômes rendent mon quotidien très difficile. Puisque je suis censée « somatiser », je me
dis que mes problèmes de santé viennent peut-être du fait que mon travail ne me convient pas…
Je décide alors de tout arrêter et je deviens avocate.
Mais les symptômes continuent de s’aggraver, pour devenir complètement invalidants. En octobre dernier, je ne dors quasiment plus, je ne digère plus rien, je suis extrêmement anxieuse sans raison
aucune, je ne supporte plus le bruit, je ne peux plus me déplacer sans être accablée de fatigue…
Pourtant, mes analyses sont toujours aussi bonnes !
Je suis donc mise en arrêt maladie pour dépression… Et je songe sérieusement à la possibilité de mettre fin à mes jours.
Après 3 mois d’arrêt maladie et d’antidépresseurs, je suis toujours aussi épuisée et mes symptômes évoluent encore: très forts vertiges, sueurs intenses, allergies alimentaires…
Les vertiges étant apparus suite à un traitement contre des candidoses, j’appelle le centre Antipoison. Je leur décris tous mes symptômes ainsi que leur
évolution alarmante. On m’adresse à l’hôpital le plus proche pour que je me fasse ausculter : on prend mon pouls, ma tension, mais on ne me fait faire aucune analyse de toxicologie. Rien
!
Entre temps, je m’informe sur les intoxications chroniques aux métaux lourds et, bien que le traitement ne soit pas autorisé en France, je décide de faire le
test.
On m’explique qu’en cas d’intoxication chronique, les métaux lourds ne sont plus en circulation dans le sang (ils ne sont donc pas décelables par de simples
analyses de sang ou d’urine, lesquelles ne peuvent déceler que des intoxications récentes).
Pour déceler une éventuelle intoxication chronique, on m’injecte d’abord un chélateur, lequel attire les métaux lourds hors des cellules, et on analyse ensuite ce qui sort par les voies
naturelles…
Résultats : mercure : 49,21 µg/g de créatinine, 13 pour l’étain, 900 pour le cuivre (tous des composants des amalgames dentaires)… sortent également des quantités
intéressantes d’arsenic, de plomb.
Pour la médecine française officielle, l’intoxication chronique au mercure n’existe pas !
Pour le toxicologue consulté aux Pays Bas, le Professeur VanDerSchaar, membre de l’IBCMT (International Board of Clinical Metal Toxicology), il s’agit là d’une
grosse intoxication au mercure - un des métaux les plus toxiques - ce qui explique presque tous mes symptômes… si ce n’est tous !
Dès la première injection d’un antidote (le DMPS), mes vertiges disparaissent quasi complètement, ma fatigue s’envole.
Les effets dureront 2 semaines.
Deux autres injections voient les effets durer plus longtemps. Le taux de mercure diminue, je me sens enfin revivre !
Quelques pistes d’enquête :
Depuis le début de mon traitement, je cherche à comprendre.
Les causes de l’intoxication chronique au mercure (microhydrargisme) sont multiples. De petites quantités de mercure :
- s’évaporent continuellement des amalgames dentaires
(http://www.iaomt.org/videos/),
- sont ingérées lors de la consommation de poissons en fin de chaîne alimentaire, comme le thon (l’homme n’est-il pas lui-même à la toute fin de la chaîne alimentaire ?),
- sont injectées par les vaccins contenant du thimérosal (conservateur contenant 50% de mercure),
- sont inhalées à proximité des crématoriums ou bien lors de la casse de vieux thermomètres et d’ampoules à basse consommation, etc.
Des études scientifiques expliquent qu’un gène déterminerait notre faculté à éliminer les métaux lourds (le gène ApoE). Ce qui explique que nous ne sommes pas tous égaux devant le mercure…
D’autres études démontrent que 60% de la charge corporelle en mercure de la mère est transférée au fœtus. Le mercure, s’accumulerait donc dans le corps des êtres humains, de génération en
génération…. Pour devenir aujourd’hui un problème de santé publique majeur.
Serais-je donc une des premières victimes de la pollution environnementale ?
Malheureusement non, le problème existe déjà depuis longtemps…
Alors, que fait-on en France pour lutter contre ces fléaux ? Certes, on tente de protéger l’environnement autant que possible, en retirant les thermomètres au
mercure du marché, en imposant aux dentistes de déposer les plombages usés dans des séparateurs (car les amalgames dentaires sont considérés comme étant totalement inoffensifs dans nos bouches
mais deviennent subitement dangereux quand on les en retire)... Mais que fait-on pour aider les victimes de cette pollution ?
Absolument rien…
Elles sont condamnées à errer de médecin en médecin, à se voir prescrire des médicaments d’autant plus inefficaces qu’ils ne traitent absolument pas la cause de leurs symptômes…
A qui profite ce système ?
Certainement pas à la sécurité sociale, dont la mort à moyen ou long terme est programmée si la situation reste inchangée.
Pourtant les solutions existent. J’en suis la preuve vivante !
Une seule injection de DMPS coute moins de 30€ (sans compter les frais de l’acte médical). En 10 injections tout au plus, je serai complètement guérie : plus besoin de consulter sans arrêt
différents médecins, d’essayer des tonnes de médicaments, de poser des arrêts maladie… Le calcul est sans appel !
L’action que je souhaiterais mener :
Je suis, aujourd’hui, bien décidée à tout mettre en œuvre pour que ce drame cesse.
Des dizaines, voire des centaines de milliers de français sont victimes, sans le savoir, d’intoxications aux métaux lourds… Elles souffrent, dans l’indifférence générale, alors que les
traitements existent.
J’estime que toute personne a le droit d’être soignée dans la dignité !
Le système de la sécurité sociale constitue un énorme progrès dans une société démocratique.
Nous avons le devoir de protéger notre système de santé contre des abus aussi aberrants !
Je me suis rapprochée de l’un de mes confrères les plus compétents, afin de monter un dossier solide et de déposer une plainte auprès du pôle de santé.
Plusieurs personnes souhaitent déjà rejoindre mon combat.
En Allemagne, dans les années 90, plus de 1.500
personnes ont porté plainte dans un procès contre les fabricants d’amalgames dentaires. Au cours de ce procès (qui s’est terminé par une transaction), le Tribunal de Grande Instance de Francfort
a ordonné l’expertise de Kiel, particulièrement accablante pour les fabricants d’amalgames (Pour une traduction, voire « Amalgames dentaires, un problème de santé publique » Chez Marco
Pietteur).
http://fibroetmetaux.canalblog.com/archives/2012/11/25/25664063.html