La couverture de la yourte est notre troisième peau, elle filtre les échanges avec le monde social et la collectivité, sa fonction première étant de procurer une protection contre les rigueurs climatiques.

Quelle sorte de bouclier, de carapace, d'écran, de parapluie, quelle matière, quel tissage, quelle toile poser sur sa tête pour concilier les contraintes physiques, économiques, écologiques, spirituelles, humaines de l'abri familial que sont nos yourtes?

J'élimine d'emblée les yourtes industrielles en provenance de Mongolie dont j'ai déjà par ailleurs expliqué les avatars. voir là.

Mon propos concerne les auto-constructeurs en quête de leur toit, les primo-yourteurs désirant acquérir un objet de bonne qualité où habiter le plus confortablement possible,  et les fabricants qui continuent à expérimenter diverses toiles et divers traitements adjuvants.

La couche la plus externe, directement en contact avec les élément naturels, en général une toile de tente, devrait être étanche, résistante aux ultra-violets, respirante pour éviter la condensation, durable, ininflammable, recyclable, non toxique et non polluante, se rapprochant d' une empreinte écologique la plus basse possible, et engendrant de par ses matériaux et sa mise en œuvre le moins possible d'exploitation et d'aliénation humaine.

Trois matières présentent actuellement des solutions pour un toit de yourte:

le feutre, le coton et l'acrylique.

J'ignore volontairement la bâche PVC, totalement imperméable certes mais non respirante, cette bâche lourde et lisse dont on couvre les camions et dont je me sers en bas des murs de mes yourtes pour éviter la capillarité du sol.

Le feutre est la seule solution totale, suffisante, le coton, le dralon et l'acrylique impliquant forcement une couche d'isolant supplémentaire en dessous de la couche extérieure.

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 Le feutre.

La meilleure solution, la plus propre et la plus naturelle, réunissant le plus de qualités ci dessus, est sans aucun doute le feutre biologique imperméable fabriqué localement à partir de la laine de mouton du Sud de la France par le maitre lainier Nicolas Poupinel.

Fabriquant de feutres semi industriels, filateur, tricoteur, foulonnier, tondeur de moutons, fabricant de yourtes écologiques(http://borilana.monsite.orange.fr)  en châtaignier, Nicolas est à mon avis l'artisan le plus apte à se rapprocher le plus prés possible des conditions ci-dessus.

Les "antiques" et rustiques brebis Corses, dont la laine est la matière première du feutre final, sont élevées intégralement en plein air, sans bergerie, et ainsi parfaitement adaptées au climat hivernal rigoureux et humide de l'ile.

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Leur toison séchant une heure après une forte pluie, leur peau n'est jamais mouillée. 

Le feutre produit possède les mêmes qualités que la laine brute: légèreté, étanchéité, non absorption de l'eau, séchage rapide, évacuation de la vapeur d'eau de l'intérieur de la yourte.

Il durera de 6 à 10 ans en couche extérieure en ne nécessitant aucun entretien. Quand il est usé,  on le garde en isolation et on le recouvre d'une couche fraiche pardessus.

 Une certaine pente de toit, et des perches très rapprochées, donc nombreuses, sont requises pour que le feutre ne s'affaisse pas entre les perches en bas du toit.

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La nidification possible d'oiseaux, le risque de mites, très réduit en fonction de l'aération du feutre, un investissement conséquent à la qualité (31euros/m2 couture comprise, à ne pas comparer avec les prix des toiles sans confection et sans isolation), le poids important, (1 kg au m², environ 15 mm d'épaisseur) qui rend plus difficile le montage sans aides ou sans muscles, le tassement possible de la laine, peuvent constituer des inconvénients, palliables éventuellement en couvrant le bas du toit un peu cuit par les UV avec une toile acrylique ou polyester bien respirante, à mesurer avec les avantages.

http://nicopoupi.blogspace.fr/626824/ISOLER-SA-MAISON-EN-LAINE-DE-MOUTONS/

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Jusque dans les années 70, la majorité des toiles de plein air étaient en coton.

Jusqu'à il y a peu, les puristes les préféraient pour leurs tipis et leurs yourtes, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que l'acrylique résiste mieux à l'eau et aux moisissures

.Normes:

- la lettre i signifie:  imperméable, imputrescible et ignifuge.

2i signifie imperméable et ignifuge, 3 i signifie les trois qualités réunies.

Le Schmerber est l'unité de mesure de l'imperméabilité d'un textile. Il correspond à la norme EN 20811 (lSO 811). (1 Schmerber = 1 mm colonne d'eau = 10 Pa = 0,1 mbar

1300 Schmerber = 130 cm colonne d’eau = 13 000 Pa = 0,13 bar)

M1, M2 et M3 signifient la capacité de résistance au feu. La réglementation des ERP (établissements recevant du public) exige au minimum M2.

Grammage: poids de la toile  au mètre carré.

Le prix d'une toile  s'affiche soit en fonction du mètre linéaire multiplié par la largeur du rouleau de toile, soit en mètre carré.

Le coton.

Le coton provient en majorité de Chine, des Etats-Unis et de l'Inde, puis du Pakistan,  Brésil, Turquie, Grèce et Australie, Syrie et Mali.

Les graines, souvent génétiquement modifiées (OGM), se cultivent aux USA, en Afrique, en Inde, au Brésil, le coton est filé en Turquie, tissé en Chine, enduit en Europe, ce qui génère un trafic très polluant, cher en pétrole et gaz à effets de serre.

La culture du coton conventionnel, produisant les trois quarts des fibres mondiales à destination de la filière textile, est une industrie qui génère des revenus, des profits et des nuisances gigantesques. Elle utilise des méthodes et des intrants chimiques qui accélèrent gravement le désastre écologique et social.

Le coton occupe 2,5% des surfaces cultivées, mais utilise 25% des insecticides pulvérisés sur la planète, 16kg de pesticides pour 1 kg de fibre, essentiellement dû à la sélection des plants pour la monoculture et l'augmentation des rendements. L'agro-industrie cotonnière est donc une origine majeure du grave désastre sanitaire et environnemental que nous connaissons actuellement, sols, rivières et nappes étant irrémédiablement pollués. Doublé d'un désastre humain insupportable, puisqu'un million de personnes sont intoxiquées chaque année, dont 22.000 morts, d'après les chiffres, souvent réducteurs, de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Par ailleurs,  le coton est le troisième consommateur d’eau d’irrigation de la planète, après le riz et le blé, avant le maïs et les fruits et légumes.

Il faut, selon les techniques utilisées, entre 7 000 et 29 000 litres d’eau pour produire un kilo de coton, alors que 900 litres "seulement" sont nécessaires pour un kilo de blé et 1 900 litres pour un kilo de riz.  L’assèchement de la mer d’Aral, après que les fleuves aient été détournés en faveur des champs de coton, en est l'exemple le plus calamiteux.

Ainsi la qualité des produits issus d'une filière incapable de fournir le moindre élément fiable de traçabilité se révèle incontrôlable.

En outre, les toiles sont hors d'usage au bout de deux ans, doivent être traitées aux fongicides chaque année et réimperméabilisées. Les couleurs ne résistent pas aux UV et la fibre absorbe l'eau comme une éponge , ce qui rend la toile putrescible. Au final, la toile en coton OGM, instable et hautement toxique, bafoue le principe de précaution cher à bien des habitants de yourtes et tipis. Son prix, pour un M²  de coton 550 g/m² 3i M2, se situe autour de 10 Euros.

Le polyester,  connu sous le nom originel de Tergal ou Dacron, est souvent mélangé au coton. Fibre synthétique la plus produite dans le monde, elle a conquis, grâce à sa résistance à la rupture, 70% de l'habillement, en particulier pour les vêtements de sport. Mais si elle renforce les pouvoirs mécaniques du coton, elle est beaucoup trop sensible aux UV pour résister à un usage intensif de plein air.

Des toiles de coton ou autres fibres végétales issues de cultures biologiques ou équitables sont actuellement en émergence sur le marché, mais les contraintes extérieures subies par les toiles de toit de yourtes sont autrement plus sévères que pour la filière des vêtements en coton  bio par exemple. Les toiles externes ont quand même toujours besoin de traitements compensatoires agressifs et toxiques pour protéger leurs fragiles fibres, ce qui annule la bonne conscience qu'on pourrait tirer de l'acquisition éthique d'une toile en coton bio.

Sans traitement, la présence naturelle de pectine va faire très rapidement apparaître de la moisissure. Le M² de coton 550g/m² écru bio sans traitement se situe autour de 11 Euros.

Il existe évidement des mixtures maison possibles pour traiter sa toile bio, avec de l'essence de térébenthine, de l'huile de lin, de la cire d'abeille, du sulfate de cuivre, du goudron de Norvège ou du sel de Bore, mais on ne dispose pas du recul suffisant pour tirer des conclusions fiables de ces expérimentations privées.

On peut acheter sa toile en coton là:

 http://www.tipi-tente.com/tissus-tipi/coton-bio/ 

et là: La Vieille Usine, à Bourg de Péage (26) http://www.vieilleusine.com/

L'atelier des 3 Yourtes (35)  http://www.yourtes.fr/

 L'acrylique:

La matière première de la toile acrylique est le pétrole; ce qui peut en faire reculer plus d'un, mais cette dépense en énergie fossile non renouvelable est compensée par une large réduction des transports au cours de la fabrication et pour la commercialisation.

En effet, les usines se trouvent en Europe, dont la principale, la maison mère, en France, sur le site de fabrication à Wasquehal (59),  http://www.dickson-constant.com/ ,

C'est en 1798 que David Dickson, un Écossais, amène ses premiers métiers à tisser en s'installant dans le nord de la France, et c'est en 1969 que se créé la plus vieille entreprise textile de France, la filature Dickson à Dunkerque.
Référence en matière de tissus de plein air, cette grosse entreprise qui produit 25.000.000 m2 de tissu par an., dont soixante dix pour cent pour l'exportation, distribue ses  textiles techniques, 

esthétiques, colorés et variés, 

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destinés à des usages de plein air tels que les stores extérieurs, les parasols, les tentes, les tauds de bateaux, dans plus de 100 pays,en les acheminant par rail ou par mer..

D'entrée, les bémols:

D'une part, depuis 1998, la boite a intégré la filière "Custom Fabrics" du groupe textile américain, Glen Raven, ce qui ramène à la dure réalité des multinationales du pays le plus violent du monde.

D'autre part, les toiles sont  traitées à base de nanomolécules de fluor, qui permettent d'obtenir une très grande résistance aux taches, à l'eau et aux corps gras, et font de cette toile la meilleure du marché pour les usages de plein air.

En travaillant à l'échelle " nano ", l'entreprise descend à des taux de charges très faibles des fils dans la masse, ce qui génère un surcoût de 30 à 40% par rapport à l'utilisation plus classique d'apprêts, mais l'affranchit des problèmes d'imprégnation pour " traiter " la matrice juste au niveau désiré. Une révolution comparable à celle qu'ont connu les plastiques dans les années 70, qui se paie par la collaboration avec les laboratoires de recherche (ENSAIT en France), sources d'innovation..

Le débat sur les dangers des nanotechnologies, à l'instar des OGM ou du nucléaire, concerne les questions sanitaires et éthiques, la gestion des risques et le principe de précaution.

A chaque révolution industrielle, il faut  redéfinir la place des inventions humaines entre nature et culture.

L'avantage est sans conteste .la production de matériaux plus solides et plus légers à un coût inférieur.

Mais la révolution de l'extraction, de la production et du recyclage par désassemblage des matériaux doit être mise en balance avec les risques de dissémination lors des dégradations naturelles.

Malheureusement seul cinq pour cent des budgets de la recherche sont consacrés à l'évaluation des risques des nanostechnologies et aucun étiquetage n'est pour l'instant obligatoire. Ce sont les produits cosmétologiques qui présentent actuellement pour le consommateur le plus de risque, par infiltration dans la peau des nanoparticules.

Mais le plus inquiétant dans les nanotechnologies concerne la possibilité du traçage des personnes et la biométrie qui, par prolifération et miniaturisation des puces, en l'absence d' information contradictoire et de consentement démocratique, engage la société dans un modèle sécuritaire.

On peut voir se profiler aussi un nouvel hold-up sur le vivant transhumanisé (hybridation de l'homme avec la technique)  par les concepteurs des nanomachines, privatisant, brevetant et stérilisant leurs produits, comme le font sans vergogne les semenciers de l'agro-industrie avec le terminator, plant non fécond aliénant totalement les paysans à leurs fournisseurs. 
C'est pourquoi certains sont persuadés que le génie génétique, la robotique et les nanotechnologies menacent d’extinction l’espèce humaine, alors que d'autres estiment que ces peurs sont comme celles qui au cours des années 60 supputaient que l'informatique déboucherait sur la domination de l'humanité par une intelligence artificielle.

Si comme le dit le philosophe Jean-Pierre Dupuis, les nano-armes seront à la bombe atomique ce que celle-ci était à la fronde; la toile acrylique moderne de plus en plus fonctionnelle est à la yourte occidentale ce que le feutre est aux yourtes vernaculaires.

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L'exigence de textiles faciles à entretenir, durables et très faciles à mettre en œuvre ne peut éviter le recours à la chimie, donc une exposition humaine à des doses de produits pouvant s'avérer nocives.

Cette toile a évidement des avantages très intéressants pour les fabricants de yourtes et les auto-constructeurs, car elle pèse près de deux fois moins que la toile coton pour une résistance mécanique bien supérieure, avec un prix raisonnable autour de 7 Euros le M², hors confection.

Les produits de traitements de la fibre, tous à base d'eau, ont des impacts faibles sur l'environnement, d'autant qu'ils n'ont pas besoin d'être renouvelés pour toute la durée de vie de la toile, de l'ordre de 15 à 20 ans pour la toile extérieure de toit qui subit le plus les agressions (soleil, pluie, gel), avec une garantie de 10 ans.

La fibre acrylique est teinte dans la masse, ce qui signifie que la couleur est imprégnée au cœur même de la fibre lors de sa fabrication, contrairement à d'autres fibres qui sont colorées par simple trempage, ce qui garantit des couleurs éclatantes et durables dans le temps.

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De plus, un traitement spécifique rend la toile déperlante, c'est à dire que l'eau roule sur la toile, au lieu de s'imprégner.

Les tissus sont écrus ou teints par traitement oléofuge ou hydrofuge, avec réutilisation de  toute l’eau dans les circuits de l'usine, par filtration et récupération des bains de traitement, sans solvant ni additif lors des procédures de nettoyage des toiles.

Avant les années1990, il n'existait rien de fiable pour juger de la qualité humano-écologique des textiles, aucun critère de sécurité homogène pour les entreprises de l'industrie du textile et de l'habillement

C'est pourquoi un label allemand a été créé  (Oëko Tex Standard 100 

http://www.oeko-tex.com/oekotex100_PUBLIC/content2.asp?area=nebenmenue&site=sitemap&cls=03

qui est un système de contrôle et de certification uniforme partout dans le monde, pour les produits textiles bruts, semi-finis et finis de tous les stades de transformation.

 Les contrôles englobent les substances réglementées et interdites par la loi, les produits chimiques préoccupants et  les paramètres introduits à titre de précaution en matière de santé. Plus le contact avec la peau est intense, plus les critères d'écologie humaine sont stricts.

Ces toiles de store sont certifiées pour le contact avec la peau, ce qu'aucune toile de coton pour extérieur ne peut actuellement justifier.

En 2009 Dickson-Constant obtient la certification Iso 9002 et Iso 9001.

http://www.iso.org/iso/fr/iso_9000_selection_and_use-2009.pdf

L’ISO, Organisation internationale de normalisation, composée des organismes nationaux de 158 pays industrialisés et en développement, est un consensus international sur l’état des connaissances techniques et des bonnes pratiques du développement dit durable. Elle élabore des normes techniques d’application volontaire qui confèrent une valeur ajoutée à tous les types d’activités économiques. La norme, dont la crédibilité est  associée à une évaluation indépendante, établit les exigences de qualité mais ne dicte pas comment procéder pour y satisfaire.

La firme fait par ailleurs des efforts en matière de recyclage des déchets de bureau, mais aussi des bourres résiduelles qui sont récupérées à la fabrication de mousse d'isolation pour Emmaus.

Pour certains yourteurs et fabricants, ”La maison voyageuse” et ”Atypic” par exemple, ainsi que moi-même qui, dés la fabrication de ma première yourte en 95,

ait récupéré des chutes de toile multicolores

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dans la poubelle d'un fabricant de stores

 

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pour mes yourtes en patchwork.,

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ces toiles sont le meilleur compromis environnemental actuel.

 En résumé, il n'existe pas de solutions parfaites pour nos toiles de yourtes dans l'état actuel des productions artisanales ou industrielles.

A chacun de faire son bilan des avantages et des inconvénients présentés ici et d'adapter sa toile aux contraintes propres à chaque projet, mais aussi  à sa situation de conscience dans le monde du vivant

Et pour finir en fun, sachez que Dickson planche sur une innovation qui peut faire rêver les yourteurs:

du store photovoltaïque!!

Imaginez votre toit de yourte recouvert d'une toile qui produit votre jus!

C'est prévu pour 2010 et ça va couter le double d'un store normal, mais perso, je trouve l'idée très alléchante!!!

Côté rendement, l'estimation de production du store, fondée sur un ensoleillement de 1000w/m2, est de 40 Wc/m2 (Watt crête par m2, soit 4%). Les premiers modèles font ainsi ressortir qu’une toile de 25m² produit 400kwh/an, l’équivalent de consommation d’un gros combiné réfrigérateur-congélateur.  Mais évidement rien n'a encore été testé, expérimenté, pour un toit de yourte...

Le store photovoltaïque est composé d'un moteur qui permet au store d'être enroulé, de la toile en tissu photovoltaique, d'un onduleur qui permet à l'énergie solaire d'être transformée en électricité, d'une télécommande et d'une station météo pour détecter les rayons du soleil et dérouler le store.

Le matériel serait rentabilisé en 7 ans pour l'utilisation saisonnière en store, mais beaucoup plus vite s'il s'applique à l'année sur un toit de yourte !

Bravo à cette innovation 100% française,

j'espére qu'on trouvera rapidement de quoi l'adapter au toit des yourtes!!

Pour ceux qui veulent quelques renseignements techniques,:c'est là:

http://www.batiactu.com/edito/naissance-du-premier-store-photovoltaique--diapora-22380.php

Quand je vous dis que la yourte, c'est l'avenir! qu'elle sera un jour totalement autonome tout en conservant sa légèreté, cumulant énergie positive et empreinte écologique nulle!

Nous pourrons certainement réaliser cette vision, en interpellant le génie des chercheurs et créateurs n'ayant pas jeté leur conscience aux orties, mais aussi en obligeant les industriels à réfléchir avec nous à la préservation de la planète et au respect de l'humain, pour faire fusionner en grande harmonie les artisanats ancestraux et les techniques les plus innovantes.

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