Qu’est-ce qu’une CAE ?
L’objet de la CAE consiste à proposer un cadre juridique, économique, social et
humain à tous ceux qui souhaitent créer leur propre activité, viabiliser leur projet et pérenniser leur emploi.
La CAE leur permet d’apprendre le métier d’entrepreneur, bénéficiant dans le même temps de l’effet réseau et de collaborations professionnelles souples au sein d’une même entreprise (sous-traitance réciproque, échanges d’information et de pratiques).
Chaque entrepreneur développe son activité à domicile ou au sein de son propre local.
Toute activité peut être exercée dans le cadre d’une CAE, à l’exclusion de certains métiers soumis à des contraintes règlementaires ou financières. Bien que la majorité des CAE soient multi-activités, on note une tendance émergente à la constitution de CAE spécialisées dans des secteurs spécifiques (notamment le bâtiment, les services à la personne et les activités culturelles et artistiques).
La CAE est une entreprise coopérative organisée sous forme de SCOP (Société Coo-pérative de production), régie par le principe « une personne, une voix ». Il s’agit d’un outil de développement économique implanté sur un territoire, qui réconcilie l’éco-nomique et le social : les entrepreneurs salariés sont à la fois responsables de leur devenir économique et parties prenantes d’une entreprise collective, où se mutua-lisent les expériences dans un esprit d’entraide et de solidarité.
Une soixantaine de CAE sont regroupées au sein du réseau Coopérer pour Entreprendre.
La CAE : pour qui ?
Le public de CAE est très varié : demandeurs d’emploi, salariés à temps partiel, jeunes ou moins jeunes, hommes ou femmes.
Ils sont orientés vers la CAE par les réseaux de la création d’entreprise (CCI, Bouti-
ques de Gestion, Chambres des Métiers), de l’accompagnement à l’emploi (ANPE, PLIE), ainsi que par les entrepreneurs de la coopérative.
Comment ça marche ?
• Première étape : entrepreneur accompagné
A l’issue d’un accueil-diagnostic, le porteur de projet signe une convention d’accompagnement qui lui permet de lancer son activité et de commencer à prospecter et produire. Durant cette phase, il conserve son statut d’origine et continue à percevoir les allocations qui s’y rattachent.
• Deuxième étape : entrepreneur salarié
Dès ses premières affaires, le porteur de projet se voit proposer le statut d’entrepreneur salarié. Il est embauché en CDI à temps partiel, au
départ sur la base de quelques heures, et commence à se rémunérer avec le chiffre
d’affaires généré par l’activité, déduction faite des charges, des cotisations sociales et de la participation aux frais de gestion qui s’élèvent en général à 10 % du chiffre d’affaires.
En contrepartie, la coopérative le fait bénéficier de son cadre juridique et effectue pour lui toutes les tâches comptables, fiscales et administratives nécessaires.
Tout au long de ces deux premières étapes, chaque entrepreneur est accompagné de façon personnalisée dans un cadre collectif, sur la prospection, la production, la gestion et le pilotage de son activité.
• Troisième étape : entrepreneur associé
L’entrepreneur dont l’activité a atteint un régime de croisière et qui souhaite faire durablement de la coopérative le cadre d’exercice de son activité professionnelle, peut en devenir sociétaire.
L’accès au sociétariat est l’aboutissement naturel (et choisi) d’une démarche progressive d’appropriation de l’entreprise, qui traduit, au-delà de la gestion de sa propre activité, le souhait de participer au fonctionnement et au développement de la CAE.
Chacun peut aussi faire librement le choix de sortir de la coopérative et créer sa propre structure.
http://www.essenregion.org/annuaires/uploads/docs/Repere%20CAE%20Couveuses.pdf
Abondement d’un fonds de prêt d’honneur spécifiquement dédié aux porteurs de projets accueillis dans les CAE.
Porteurs de projets qui rentrent en coopératives d’activités.
Aider certains porteurs de projets qui rentrent en coopératives d’activités à constituer un fonds de roulement pour le démarrage de leur activité.
Ce fonds est assimilé à un fonds de prêts d’honneur « classique » et a donc été confié en gestion à la plate-forme d’initiative locale (PFIL) de Lyon : Rhône Développement Initiative (RDI). RDI assure la gestion financière du fonds, mais s’appuie sur les PFIL membres de France Active (MCAE, IEDV, Adises, Loire Initiative et RDI) pour l’instruction des dossiers au niveau local.
Financeur | Montant |
Région | 60.000 € * |
Crédit coopératif |
15.000 € |
SOCODEN |
15.000 € |
URSCOP |
15.000 € |
DRCDC |
15.000 € |
* La Région a abondé ce fonds au moment de sa création selon le principe classique d’abondement de prêts d’honneur (subvention régionale égale au montant des autres fonds
mobilisés).
Cette subvention a été soldée en août 2006.
Autour de 20 projets soutenus par an.
http://www.essenregion.org/annuaires/index.php/action/fiche/27
RDI intervient au niveau du montage financier de votre projet, soit pour garantir un prêt bancaire (clique Garanties), soit pour conforter des apports en fonds propres, capital ou comptes courants associés, en vue de lever un prêt bancaire.
Pour cela, RDI possède différents outils à votre disposition selon votre profil d'entrepreneur et selon les besoins en financement de votre projet
La mobilisation d'un financement bancaire nécessite la mise en place d'une garantie :
Salarié de la coopérative d’activité, l’entrepreneur-salarié ne peut accéder à un prêt bancaire professionnel.
Pour y remédier, la Région Rhône-Alpes, le Crédit Coopératif, Socoden et l’Union Régionale des SCOP ont lancé, en 2002, un dispositif de financement exclusivement dédié aux entrepreneurs-salariés.
Cet outil de financement permet d’octroyer des prêts d’honneur (prêts personnels à 0%) aux entrepreneurs qui développent leur activité au sein des coopératives d’activités de Rhône-Alpes, sur des montants s’élevant de 3 500 à 7 500 € et sur une période de 3 ans maximum.
Pour en savoir plus : rhone.alpes@scop.org
http://www.scop.org/urscop/qu-est-ce-qu-une-entreprise/cooperatives-d-activites.html
Les Coopératives d’Activités et d’Emploi® (CAE), réunies au sein du réseau Coopérer pour Entreprendre, sont nées de l’urgence à inventer une nouvelle forme d’entrepreneuriat et, au-delà, une nouvelle forme d’entreprise et d’organisation économique sur les territoires.
La proposition des Coopératives d’Activités et d’Emploi® peut simplement être résumée ainsi : plutôt que de créer sa propre entreprise, créer son emploi salarié dans une entreprise coopérative que l'on partage avec d’autres entrepreneurs ayant des compé-
tences et des projets très divers.
En construisant collectivement une entreprise partagée forte, les entrepre-
neurs salariés peuvent s'offrir le droit du travail, une sécurité, une
protection sociale, des mutualisations de charges et de compétences, des opportunités d'affaires, des outils financiers, une solidarité auxquels aucun travailleur indépendant ni aucun gérant de
micro-société, ni aucun auto-entrepreneur ne pourra jamais prétendre.
Autrement dit, il s’agit, par un projet d’entrepreneuriat coopératif et l’émergence de la figure de l’entrepreneur salarié, de récréer de l’entreprise là où il n’y en a
plus.
Pour consulter la carte des C.A.E. cliquer ICI.
Vu sur : http://www.cooperer.coop/
http://www.cooperer.coop/index.php?rub=carte
Il y a aujourd’hui 16 coopératives d’activités en région Rhône-Alpes.
En 2010, elles ont accueilli et accompagné plus de 1400 personnes qui ont créé et développé une activité économique.
Elles ont réalisé 23 millions d’euros de chiffre d’affaires.
http://www.scop.org/urscop/qu-est-ce-qu-une-entreprise/cooperatives-d-activites.html