http://www.web-libre.org/dossiers/couteau-suisse,1799.html
Le véritable couteau suisse comprend de 8 pièces à 29 pièces qui s'utilisent en toutes circonstances. Un modèle de collection Victorinox Swisschamp propose même jusqu'à 44 pièces et 80
fonctions différentes, livré dans un luxueux coffret réservé aux passionnés de cet ingénieux objet. L'histoire du couteau suisse a débuté en 1884, à la création de l'entreprise Elseneur, rebaptisée Victorinox en 1921. L'entreprise qui commercialise ces
couteaux devient rapidement le fournisseur officiel de l'armée Suisse.
Elle gagne le droit d'arborer la fameuse croix suisse sur ses cotés, rouges pour les civils et gris pour les militaires. Pour l'anecdote, on remarquera que seuls les couteaux suisses des officiers comportaient un tire-bouchon, et non ceux des soldats... Dès 1921, l'utilisation de l'acier inoxydable, puis, dix ans plus tard, le premier atelier de trempe complètement électrique au monde permettent à Victorinox de rester leader de son marché. Il finit d'ailleurs par racheter son concurrent, Wenger SA fondé en 1893, et devient ainsi le seul détenteur officiel de l'appellation « couteaux suisses » depuis 2005. Ceux-ci sont aujourd'hui souvent imités, notamment par la production manufacturée chinoise, mais la qualité s'en ressent. L'acier de moins bonne qualité s'oxyde facilement et le système d'articulation des lames n'est pas aussi fiable que dans le vrai couteau suisse. La définition du couteau suisse tient dans sa composition de base qui associe un couteau à un cure-dent, une pincette, une paire de ciseaux, un ouvre-boîte et un tire-bouchon. Cependant, le couteau suisse s'adapte en fonction des utilisations particulières et peut proposer de nombreux autres outils spéciaux.