http://aupetitcolibri.free.fr/EcolieuAUPETITCOLIBRI.html
Sur ses 9 hectares de terres, Richard veut construire une ferme, c'est à dire son habitation et les bâtiments de stockage nécessaires sur place à un système de polyculture-élevage très diversifié (légumes, fruits, oeufs, céréales, miel, etc.), incluant une vente locale directement aux consommateurs et de la transformation (pain, jus,...). De nombreux experts agricoles (*), collectivités (**) et responsables politiques (dont l'actuelle ministre du Logement Cécile Duflot, venue sur place -vidéo), saluent le travail de Richard et soutiennent son projet.
Mais Jean-Marie Acquier, maire de Marsac, également agriculteur, ne reconnaît pas le caractère agricole de ce projet de petite ferme (interview vidéo). Malgré l'installation en cours de Richard et l'intervention argumentée des services de l'État***, la mairie choisit de déclasser le terrain en zone naturelle, le rendant inconstructible, et prévoit également l'installation d'une station d'épuration au bord du terrain sans accepter de ménager une distance suffisante pour éviter d'imposer de nouvelles contraintes réglementaires à Richard.
Pourtant, Richard est plein de bonne volonté; il n'a jamais baissé les bras et n'a eu de cesse de rechercher à concilier les intérêts de chacun. Il souhaite simplement vivre sa vie et mener son projet de ferme, que je trouve cohérent avec les besoins agricoles de demain. Il s'apprête donc à déposer de nouveaux plans de construction qui respectent les contraintes de la mairie dont le projet de station d'épuration, malgré l'important surcoût que cela induira l'abandon d'une partie du travail déjà réalisé (buttes de culture, grillage à poule, etc.), et la nécessité de réinventer l'organisation de ses bâtiments et de ses cultures.
En retour, tout ce que Richard demande c'est que la mairie classe les 6 hectares non inondables de son terrain en zone agricole - comme l'a demandé le commissaire enquêteur*** du projet d'urbanisme de la mairie, accepte ses nouveaux plans et fournisse l'approvisionnement en eau et en électricité pour sa ferme.
Voici mon appel :
Pour parvenir à convaincre la mairie qui ne veut rien céder depuis 7 ans, Richard a besoin d'une médiation de la part de la préfecture de Charente. Nos milliers de signatures et messages de soutien que je transmettrai personnellement à Mme la préfète de Charente et à M. le maire sont aujourd'hui plus que jamais essentiels... car il est temps d'agir pour que la ferme "Au Petit Colibri" puisse enfin voir le jour !
Merci de diffuser à tous vos amis. Ensemble, sauvons le Petit Colibri.
Françoise Coutant : Vice-Présidente du Conseil Régional de Poitou-Charentes