Cinéastes ANIMALIERS

France

Luc Jacquet

Né en 1967 à Bourg-en-Bresse, Luc Jacquet passe sa jeunesse dans la partie jurassienne de l'Ain1. C'est dans cet environnement que naît progressivement sa passion pour la nature1 : « J’ai commencé à me créer un monde, à lever le nez, à prendre plaisir à regarder, à écouter le chant des oiseaux »2. C'est aussi dans ce cadre qu'il s'habitue au froid et à la neige3.

Écologue de formation4, Luc Jacquet étudie à l'Université Lyon I, où il obtient une maîtrise debiologie animale en 19911 (plus précisément de biologie des organismes et des populations5), puis à l'université de Grenoble où il passe un DEA en gestion des milieux naturels montagnards en 19931. Il se destine alors à un avenir de chercheur en comportement animal3. Il effectue de nombreux stages de terrain, travaillant notamment sur l'écologie aquatique, sur l'ornithologie ou encore sur une population de marmottes dans le massif de la Vanoise5. Il adopte déjà un tempérament qu'il décrit lui-même comme « touche-à-tout et vagabond »5. Selon lui, ses études scientifiques lui ont également permis d'acquérir une certaine rigueur qui lui sont nécessaires dans sa carrière de cinéaste2.

C'est dans le cadre de ses études lyonnaises qu'il répond en 1992 à une annonce cherchant quelqu'un pour aller en Antarctique étudier des manchots empereurs6 : « recherche biologiste n’ayant peur de rien, prêt à partir quatorze mois au bout du monde »3. Ce sont alors ses premiers contacts avec ce continent et ces animaux. C'est aussi pour lui l'occasion de faire une formation sur le 35 mm alors qu'il n'avait jamais utilisé une caméra3. Lors de cette mission ornithologique du CNRS, on lui confie ainsi le rôle de caméraman auprès du réalisateur suisse Hans-Ulrich Schlumpf pour le film documentaire Le Congrès des pingouins1. Cette expérience est décisive : Luc Jacquet décide de se consacrer aux films documentaires2, se rendant compte que cela l'intéresse plus que la recherche3.

Il travaille ainsi sur plusieurs documentaires, essentiellement animaliers et généralement en Antarctique ou dans les îles australes2, en tant que chef opérateur. Il réalise ensuite ses propres documentaires, dont Le Léopard de mer : la part de l'ogre en 1999 et Des manchots et des hommes en 2004, tous deux primés dans plusieurs festivals. Au début des années 20001, il commence à développer son projet de long métrage cinématographique qui deviendra réalité lors de la sortie en 2005 de La Marche de l'empereur. Ce film connaît un succès mondial et reçoit de nombreuses récompenses, notamment l'Oscar du meilleur film documentaire, le 5 mars 2006, lors de la 78e cérémonie des Oscars àHollywood.

En 2007, il sort son deuxième long métrage au cinéma, Le Renard et l'Enfant, une fiction largement tournée sur le plateau de Retord, dans la région naturelle et historique du Bugey, dans l'Ain7. L'histoire se base en partie sur un souvenir d'enfance de Luc Jacquet : sa rencontre avec un renard7.

En 2010, il fonde l'association Wild-Touch8, avec la volonté de donner une utilité concrète à sa notoriété internationale4. C'est dans le cadre de Wild-Touch qu'il commence, en août 2010, aux côtés du botaniste Francis Hallé, à tourner son nouveau projet, Il était une forêt (projet initialement intitulé La Forêt des pluies), un documentaire sur les forêts primaires4. En parallèle, il réfléchit aussi depuis 2008, aux côtés deGuillaume Laurant et François Royet9, à un scénario de fiction en 3D sur l'art préhistorique, provisoirement intitulé La Fresque10,11, projet que la société de production Bonne Pioche annonce en phase de production en 201212 avant de le retirer de sa liste de projets.

En 2011, il s'engage aussi dans la création de Lumières Numériques, une société de restauration et de postproduction cinématographique13, basée à Villeurbanne. Toujours en 2011, il est président du jury du 8e Festival international du film documentaire océanien4. En 2012, il est commissaire de l'exposition Animal pour la galerie Alice Mogabgab à Beyrouth14,15. En avril 2013, il participe à un débat de l'Université de la Terre à la Maison de l'UNESCO sur le thème « Les artistes : éclaireurs du monde de demain »16.

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