Il n'y a pas si longtemps, la viande était un aliment rare et exceptionnel. Comme le sont encore aujourd'hui le caviar et la langouste, comme ne le sont déjà plus le saumon fumé ou les fraises en hiver !

Aujourd'hui, la viande s'est banalisée. Plus accessible, pré-conditionnée, surgelée, sur tous les étals, elle s'est transformée en quelques dizaines d'années en un produit omniprésent, un produit de grande consommation.

Pour être produite en quantités suffisantes la viande a nécessité une révolution profonde de l'élevage. De traditionnel, il est devenu intensif et industriel. Avec des contraintes de rendement telles que beaucoup d'élevages sont devenus de simples usines. Des éleveurs aveuglés par la productivité qui en arrivent à oublier les animaux et ne voient plus que des protéines sur pattes. Des usines qui confinent les animaux dans des chaînes de production de composants nécessaires à l'industrie agroalimentaire. Mais ces usines, soumises à un système industriel lié aux impératifs du marché, sont devenues pour beaucoup d'animaux une immense fabrique de souffrance. Ces usines à viande mettent en œuvre toutes les techniques, tous les moyens les plus efficaces, les plus rentables pour produire les animaux nécessaires à notre immense appétit de viande. Mais à quel prix ?

LA VIANDE est-elle un aliment pour l'homme ?

Une question que tout homme qui pense a déjà envisagée, mais qu'il ne suffit pas 

d'envisager. Il faut y répondre. Pour quiconque est doué d'une bonne intuition, la réponse est immédiate: Non. Il n'a pas besoin d'arguments pour en être convaincu d'emblée. Mais 

comme quatre-vingt-dix-huit pour cent des humains ne savent pas se servir de leur 

pensée et ne font que mémoriser ce qu'ils ont appris — et bien que nous n'aimions pas traiter de sujets négatifs—il nous faut donner quelques explications là-dessus. Car il s'agit 

là du progrès, de l'avenir de la race, de la santé physique, morale et mentale de tout le 

peuple.

Aucun homme de science n'oserait actuellement prétendre que la viande soit un aliment 

nécessaire ou seulement utile: qu'elle serve à former des tissus ou fournisse de l'énergie, 

c'est là une vieille superstition qui a fait long feu. En effet, des milliers de personnes 

reconnaissent qu'elles doivent leur force, leur endurance et leur présence d'esprit à un 

régime purement végétarien. Et dans ce nombre ne se trouvent pas seulement des 

sportifs émérites, gens de nerfs et de muscles, mais encore des gens qui cherchent à se 

développer au sens spirituel et moral. Conserver sa jeunesse et vivre exempt de maladies 

dépend de la même cause. endurance et leur présence d'esprit à un 

régime purement végétarien. Et dans ce nombre ne se trouvent pas seulement des 

sportifs émérites, gens de nerfs et de muscles, mais encore des gens qui cherchent à se 

développer au sens spirituel et moral. Conserver sa jeunesse et vivre exempt de maladies 

dépend de la même cause.

La raison qui faisait regarder la viande comme une nourriture, c'est la proportion de 

matières azotées (albumines) qu'elle contient. Or l'analyse chimique seule ne nous dit rien 

de l'effet de ces albumines dans le corps. Il existe un grand nombre d'albumines 

différentes, ayant chacune une autre action physiologique. Les albumines de la viande 

agissent autrement que celles des céréales, des champignons, des légumineuses, des 

œufs, du lait, etc. Dans la viande, tout ce que le corps peut assimiler ce sont les sucs 

sanguins, dont la valeur nutritive est nulle, comparée à celle d'aliments fortifiants, comme 

les céréales, par exemple. Les matières azotées et les sels de ces sucs pénètrent 

rapidement dans le sang et agissent comme stimulants sur le cœur et autres organes. 

Aussi un homme carnivore est-il promptement stimulé dans sa nature animale, mais il est 

vite à bout de forces, dès que la stimulation a cessé. La viande n'a donc qu'une action 

stimulante, qui appauvrit le sang tout en l'intoxiquant. En outre, toute bouchée de viande 

est chargée de germes morbides, et sous le mot viande, il faut entendre aussi bien 

volaille, gibier, poissons, charcuterie, cervelle, graisse et toutes matières prélevées dans le 

cadavre d'un animal (quel que soit le genre de mort), matières impures, partant impropres 

a la consommation.

Une alimentation rationnelle et scientifique, par contre, avant à sa base le froment entier et 

naturel—sans adjonction de levure, qui en détruit la valeur—ainsi que les fruits et 

légumes, crus, rôtis ou cuits à l'étouffée, pour en conserver l'effet vitaliseur — entretient la 

santé en même temps que la vigueur et l'endurance. Les enfants qui sont sains refusent 

naturellement la viande et leurs parents doivent user de toutes sortes de ruses pour la leur 

faire accepter et les habituer à aimer un aliment qui deviendra la cause de toutes leurs 

maladies. Si d'emblée ils reçoivent une nourriture pure et fortifiante c'est un fait qu'ils ne 

sont jamais malades et se développent à tous points de vue d'une manière qui fait 

l'admiration de tous.

A-t-on réfléchi que les animaux les plus puissants ou endurants sont tous herbivores ? 

Cheval, taureau, chameau, éléphant, rhinocéros, hippopotame... De plus, on a démontré 

que des carnivores, des lions entre autres, non seulement supportent un régime 

http://lecoeurdumonde.free.fr/Le_coeur_du_monde/Liens_preferes_files/La%20viande%20est-elle%20un%20aliment%20pour%20l'homme.pdf

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Please do not let your children watch these videos and pictures because this could be

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http://www.occupyforanimals.org/